Publié le 6 Dec 2012 - 19:04
THEATRE

Des artistes comédiens réclament une audience avec la tutelle et le chef de l'Etat

Des artistes comédiens du Théâtre national Daniel Sorano ont réclamé, jeudi, une rencontre avec le ministre de tutelle et le chef de l’Etat afin de trouver des ‘’solutions fraternelles’’ à la situation du théâtre sénégalais dont la survie nécessité selon eux la mise en place d’une politique culturelle durable.

 

‘’Nous interpellons le protecteur des Arts et des Lettres, le président de la République, Macky Sall, et le ministre de la Culture de nous recevoir en audience afin que nous trouvions des solutions fraternelles’’, a déclaré Charles Forster, secrétaire général du Collectif des artistes du Sénégal (CARTIS/CSA). Une dizaine d’artistes comédiens du Théâtre national Daniel Sorano ont fait face à la presse pour discuter de la ‘’situation critique’’ des retraités du métier et de l’avenir du théâtre sénégalais, de son contenu et son orientation. Etaient présents Joséphine Zambo, Serigne Ndiaye Gonzales, Charles Forster, François Diène, entres autres.

 

Le face-à-face avec la presse entre dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme, prévue lundi. ‘’Nos politiques devront respecter les artistes et cela vice versa. Nos retraités du Théâtre national Daniel Sorano devront être pris en charge par l’Etat, dû à leur passé glorieux de servir la nation aux sacrifices de leurs vies’’, a affirmé Charles Forster.

 

‘’Nous attirons l’attention de Macky Sall sur la situation alarmante que vit le théâtre sénégalais’’, a-t-poursuivi, soulignant que ‘’ Sorano n’est ni dans la convention du commerce, ni dans la convention administrative sénégalaise. ‘’Avant d’aller en vacances, nous savions déjà combien de pièces de théâtre nous allions jouer. Au retour, on savait aussi quels acteurs allaient jouer dans quelle pièce’’, se souvient François Diène, ancien comédien du Théâtre Daniel Sorano.

 

‘’Depuis treize ans, la Sorano peine à faire trois productions par année alors qu’à notre époque, on pouvait réaliser 40 représentations et de plus on jouait dans les collèges, lycées et à l’Université’’, a-t-il ajouté.Les comédiens ont par ailleurs invité ‘’la nouvelle génération d’acteurs de théâtre à la mobilisation, à participer à la protection de notre métier, la sécurisation de nos vies et de nos familles.’’

 

APS

 

 

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