Publié le 29 Aug 2013 - 14:15
TRAQUE DES BIENS MAL ACQUIS

Pourquoi Tahibou Ndiaye fait peur

 

 

Certes Tahibou Ndiaye a accepté de transiger pour ne pas se retrouver derrière les barreaux. Certes,  l'ancien directeur du Cadastre a accepté de mettre dans la balance des terrains et des immeubles estimés à 3,6 milliards de francs Cfa, pour ne pas connaître le même sort que Karim Wade. Mais, que ce fut dur pour les autorités judiciaires. Dans cette affaire, il s'agissait pour la CREI de ne pas perdre la face. Dans ce sens, il semblerait que tout a été fait pour conduire Tahibou Ndiaye à accéder à cette médiation. Car, d'après nos informations, Tahibou Ndiaye avait une alternative : signer le document de médiation ou aller en prison. Acculé et à bout, l'ancien directeur du Cadastre, dit-on, a fini par craquer. Certaines sources assurent même qu’il aurait fondu en larmes.

En effet, il ressort de nos investigations que le cas de l'ancien directeur du Cadastre est différent de celui des autres anciens responsables de l'ex-régime libéral visés par cette traque des biens mal acquis. Car Tahibou Ndiaye sait beaucoup de choses. Il est dans le secret de toutes les affaires de terres attribuées aux autorités de l'ancien régime, à tous les niveaux (gouvernement, magistrature, forces armées, chefs religieux...). Même de hautes personnalités du nouveau régime ont été attributaires de terres, par l'ancien régime. Compte tenu de tout cela, Tahibou Ndiaye a été et reste un cas difficile à gérer. Il est considéré comme ''le disque dur'' de toutes les affaires foncières de la dernière décennie. Ce qui en fait ''un cas à gérer''.

Arrêté samedi dernier dans le cadre de la traque des biens mal acquis, Tahibou Ndiaye a humé l’air de la liberté mardi. D'ailleurs, ses avocats étaient divisés à propos de cette médiation pénale. Si les uns étaient pour, les autres, persuadés de l'innocence de leur client, étaient foncièrement contre. Finalement, ils ont accordé leurs violons. C'est la raison pour laquelle l'ancien directeur du Cadastre qui a aidé beaucoup de personnalités de l’ancien régime comme du nouveau, a pu être libéré sous caution et placé sous contrôle judiciaire.

 

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