Publié le 26 Jun 2024 - 22:37
LOI SUR L'AVORTEMENT MÉDICALISÉ

J-Gen Sénégal demande à l'État d'appliquer le Protocole de Maputo

 

Le premier Forum national sur les droits des femmes et la justice reproductive au Sénégal a débuté, hier, à Dakar. Cette activité, organisée par J-Gen Sénégal, a pour objectif d'amener l'État du Sénégal à avancer, à revoir la loi sur l'avortement médicalisé et à appliquer le Protocole de Maputo. 

 

J-Gen Sénégal organise, à Dakar, un forum national sur les droits des femmes et la justice reproductive au Sénégal. L'objectif de cette rencontre est d'amener l'État du Sénégal à avancer, à revoir la loi sur l'avortement médicalisé et à appliquer le Protocole de Maputo. Le thème du forum est "Conséquences des avortements clandestins au Sénégal : préventions, prises en charge et défis politiques et juridiques".

D'après la directrice exécutive de J-Gen Sénégal, Maïmouna Astou Yade, le but de cette activité est également d'écouter et de savoir un peu plus les perceptions des communautés, en particulier des forces de la nation par rapport à cette possibilité que les femmes doivent avoir pour recourir à un avortement sûr, confidentiel et médicalisé, lorsqu'elles sont victimes de viol ou d'inceste. "Nous mettons le focus sur la contribution des communautés ; comment est-ce qu'elles peuvent porter elles-mêmes cette préoccupation importante en matière des droits des femmes", a indiqué Mme Yade.

De l'avis de la directrice exécutive de J-Gen Sénégal, la question des avortements clandestins, en prenant en compte toutes leurs causes et conséquences, constitue une violence.

En effet, elle a rappelé que le Sénégal a ratifié sans réserve le Protocole de Maputo qui, dans son article 14, autorise que l'avortement soit possible pour les femmes victimes d'inceste et de viol.

Mais depuis l'adoption de ce protocole, a-t-elle regretté, l'État du Sénégal est très réticent pour son application, pour l'harmoniser avec le droit national.

Selon elle, cette loi tarde à être appliquée, parce que l'État veut que toute la population soit d'accord. À cet effet, elle lance : "Nous en tant militantes nous comprenons que les textes internationaux ont une supériorité sur le droit national et qu'effectivement, on doit harmoniser ces textes. Nous ne sommes plus dans une posture de citoyennes n'ayant pas de possibilités ou le choix de poser ce débat qui est important et qui est pour nous un débat qui arrive à son heure."

FATIMA ZAHRA DIALLO 

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