Publié le 14 Jan 2012 - 15:02
AFFAIRE DIAS

Ce que dit le certificat de genre de mort

Barthélémy Dias

L'enquête sur la mort de Ndiaga Diouf avance à pas de géant. Il ressort de sources hospitalières, que  que ce jeune de Guédiawaye a effectivement perdu la vie, du fait d'une balle de calibre 9 millimètres. «Mort à la suite de coups et blessures par arme à feu ». C'est ce que révèle le certificat de genre de mort établi par le Professeur V. Mendes de l'hôpital Le Dantec. Ndiaga Diouf est « mort à la suite de coups et blessures par arme à feu »

 

La balle qui a tué le sieur Ndiaga Diouf a perforé le poumon droit et le cœur du corpulent athlète. Celui-ci n'a donc pas pu résister aux dégâts causés par la pénétration du projectile, sur une portée de moins de 100 mètres. Le certificat de genre de mort auquel EnQuête a eu accès parle de plaie traumatique circulaire du poumon droit et du cœur droit. Le projectile a été retrouvé à ''3 centimètres de l'origine de l'aorte''.

 

Malgré la proximité de la cible, la balle est restée dans le corps de la victime. Et c'est seulement après un examen radioscopique que l'emplacement exact de la balle a été établi. Par la suite, le très réputé et compétent Professeur Mendes, qui a réalisé l'autopsie, a pu extraire la fameuse balle, un calibre 9 millimètre. Sans doute, les investigations de la Police scientifique vont permettre de savoir si la balle est effectivement sortie du revolver Taurus de calibre 9 millimètre appartenant au leader des Jeunesses socialistes.
 

Dias évoque la piste d'un 'snipper''

 

Pour toutes ces raisons, Barthélémy Dias a vu sa garde-à-vue prolongée de 24 heures sur ordre du procureur de la République. De fait, l'enquête devrait être bouclée au plus tard mercredi prochain. Mais il ressort de nos investigations que le maire de Mermoz-Sacré-coeur a essayé d'écarter d'un revers de main les accusations d'homicide volontaire portées contre sa personne. Barthélémy Dias a en effet tenté d'expliquer les raisons pour lesquelles il a dégainé et tiré. Il a ainsi évoqué la présence d'un tireur embusqué dans la buvette située à côté du siège de la Mairie. Il a indiqué que les tirs visaient plutôt ce « sniper » inconnu que les nervis qui ont pris d'assaut la devanture de la mairie dès 10 heures du matin. Barthélémy Dias nie détenir deux armes de poing, une seule ayant été autorisée par la Direction  de la surveillance du territoire (Dst).

 

 

Un garde du corps du maire de Mermoz-Sacré-coeur arrêté

 

Malgré tout, l'étau se resserre dangereusement autour de Dias-fils. Car, l'on nous signale aussi que son garde du corps répondant au nom de Habib Dieng a aussi été placé en garde à vue, hier. C'est lui qui rechargeait les armes. Toutes choses qui font qu'il pourrait être inquiété pour complicité de meurtre par assistance et fourniture de moyens.
En attendant la famille de la victime peut maintenant récupérer le corps de Ndiaga Diouf, aux fins de son inhumation.

 

Assane MBAYE & Fatou SY

 

 

 

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