Publié le 3 Jan 2013 - 11:24
APRES LA BOUSCULADE MORTELLE D'ABIDJAN

L'opposition accuse le gouvernement ivoirien

Au lendemain de la bousculade qui a fait soixante morts à Abidjan, dans la nuit du nouvel an.

 

Dans un communiqué transmis à l'agence Xinhua jeudi, le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) note "avec tristesse" que "le gouvernement, en appelant des milliers de jeunes ivoiriens à une manifestation nocturne de cette envergure, n'a pas pris les précautions sécuritaires nécessaires pour éviter une telle tragédie nationale".

 

Près de 50 000 personnes, selon le gouvernement, s'étaient rendues au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne, pour assister aux feux d'artifice organisé par le district d'Abidjan à l'occasion du réveillon du nouvel an.

 

Une bousculade provoquée à la fin du spectacle a occasion la mort de 63 personnes et fait une cinquantaine de blessés, officiellement.

 

Le gouvernement a mis en place une "cellule de crise" qui a promis mercredi que les résultats des autopsies des victimes ainsi que ceux de l'enquête ouverte seront livrés "dans les 72 heures" pour situer sur les circonstances et les causes de la bousculade.

 

En attendant les résultats de l'enquête, la direction du FPI, "profondément choquée" par la "perte brutale et injustifiée" de ces personnes "demande avec insistance" la démission du ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko.

 

Le FPI "exhorte" le gouvernement à "sortir de l'amateurisme et de la forfanterie" pour assurer la sécurité des Ivoiriens.

 

Les drapeaux ivoiriens sont en berne depuis mercredi dans le cadre d'un deuil national de trois jours décrété par le gouvernement qui a décidé la prise en charge totale des victimes.

 

 

 

Afriquinfos

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