Publié le 23 Dec 2017 - 23:58
GASTON MBENGUE SUR LES ACCUSATIONS

‘’Sur la tête de mes enfants, je ne suis pas derrière’’

 

‘’Je n’aime pas l’injustice. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai fermé le site et le journal ‘’Jour J’’ que j’avais moi-même créés. Je ne peux accepter recruter des journalistes qui font chanter d’honnêtes citoyens. Sur la tête de mes enfants, si ce que je dis est contraire à la vérité, je prie de ne jamais voir Serigne Touba. Je ne sais même pas où se trouve le site en question. Je ne l’ai pas non plus paramétré sur mon téléphone. Par contre, on m’envoyait des liens.’’

‘’J’ai dit à Amadou Ba’’

‘’Quant à Cheikh Gadiaga, je l’ai connu récemment. Il n’y a même pas deux mois. Il avait toujours cherché à me voir, mais j’ai refusé. Quand il a écrit sur Amadou Ba, il m’a envoyé le lien. Cela fait deux à deux mois et demi. Je l’ai rencontré à Terrou bi pour lui dire que ce qu’il fait n’est pas bien. Et que ces personnes ne lui ont rien fait. Il a répondu qu’il détenait des dossiers qu’il a traités. Mais qu’il était prêt à laisser Amadou Ba en paix, grâce à moi. Il disait qu’il m’estimait et qu’il n’écrirait pas sur mes amis. Je lui ai fait savoir que je suis l’ami de tout le monde et que je souhaitais qu’il arrête de dire du mal des gens. Il a répondu que plusieurs personnes l’ont appelé pour lui demander d’arrêter, mais il a refusé. Mais à moi il ne pouvait pas. J’ai appelé Amadou Ba pour lui dire qu’il ne peut traiter avec des imbéciles (sic) puisqu’il est un homme d’Etat. C’est moi qui l’ai emmené voir le ministre. Devant le Mefp, il a dit qu’il n’a même pas fait l’école et qu’on lui a donné des dossiers. J’ai informé Amadou qu’il ne le fera plus jamais.’’

Ma rencontre avec Cheikh Ba

‘’Par la suite, il a écrit sur Cheikh Ba. Celui-ci m’avait alors appelé pour me dire que je suis son grand, qu’il a entendu quelque chose et qu’il voulait me rencontrer, mais il devait se rendre à Paris. Je lui ai dit non, il faut qu’on se voie avant qu’il ne parte. C’était le vendredi dernier (15 décembre). La nuit, je me suis rendu à son bureau. Il m’a dit qu’on lui a rapporté que c’est moi qui suis derrière les articles de ‘’senegalinfo.net’’. Je lui ai dit qu’en tant que responsable, il ne pouvait se contenter de cela. Je lui ai dit que si j’ai été à l’origine, que Dieu ait mon âme. Moi, je n’ai jamais mené mon propre combat. Tous les combats que je mène, c’est contre l’injustice. J’ai dit à Cheikh de se méfier des gens qui passaient pour le mettre en mal avec de tierces personnes. 

Ce sont eux-mêmes les journalistes qui sont à l’origine de ces deals et qui viennent après vous raconter des histoires. J’ai appelé Cheikh Gadiaga séance tenante et lui ai dit que je suis avec Cheikh Ba. Devant celui-ci, il a affirmé qu’il a retiré l’article le concernant. Je lui ai dit que puisqu’il a retiré l’article, c’est bien. Ils (Cheikh Ba et ses proches) avaient même commencé à soupçonner Mamour Diallo (Dg des Domaines)  d’en être l’instigateur. Je leur ai dit que Mamour est mon frère, il ne peut pas être à l’origine de ces actes. L’histoire m’a donné raison, parce que le site de Cheikh Gadiaga s’est finalement attaqué à Mamour Diallo.’’

‘’C’est moi qui ai appelé Mamour Diallo’’

‘’Quand on a écrit sur Mamadou Mamour Diallo, c’est moi qui l’ai appelé. Je lui ai demandé s’il a vu l’article. Il a répondu que oui. Je lui ai fait savoir que ‘’boy bi danguène wara té…’’. Moi, si quelqu’un me fait certaines choses, je le tue ou bien je vais en découdre avec lui. On ne doit même pas se contenter de l’arrêter. On doit le tuer.’’

La rencontre chez Aziz Ndiaye

‘’Effectivement, je suis passé chez Aziz Ndiaye qui est mon neveu et j’ai trouvé là-bas plein de gens. Avec Cheikh Gadiaga, on s’est vu à peine. C’est un ‘’dome…’’. Tout ça, c’est la faute des journalistes. Comment on peut permettre à un analphabète de créer un site internet et d’exercer la profession de journaliste ? Ces genres d’énergumènes, on ne doit pas les laisser circuler. Par contre, je ne suis pas au courant qu’il a reçu de l’argent de certaines autorités. Je ne suis du tout mêlé à cette affaire. J’ai juste voulu aider des amis, d’honnêtes citoyens.’’

Mor Amar

 

Section: 
NOUVELLE LOI SUR LE DROIT DU TRAVAIL : Les préoccupations des employeurs
VOL DE BÉTAIL, DJIHADISME AU MALI… : Le marché du bétail en crise  dans les zones centre et nord du pays
TABASKI 2025 - FOIRAIL DE SEWEKHAYE (NGOUDIANE) : Entre flambée des prix et pénurie de fourrage
PEUR DE MEVENTE, CHERTE ALIMENT DE BETAIL, TRANSPORT DES MOUTONS, INSECURITE… : Les vives inquiétudes des acteurs de l’élevage
TABASKI 2025 : La psychose du mouton 
SAINT-LOUIS : Les foirails de la vieille cité n’affichent pas encore le plein
Programme Yasso
ACCUSÉ D’ESCROQUERIE ET DE FAUX : L’ancien directeur de l’hôpital Roi Baudouin relaxé
SONKO A IB : “Je viens transmettre un message de soutien absolu”
MORT DE L’ÉTUDIANT PROSPER SENGHOR : Sa famille porte plainte pour meurtre
Femmes travailleuses
CAMPAGNE DE DISTRIBUTION  DE MASSE DE MOUSTIQUAIRES IMPRÉGNÉES D’INSECTICIDES : Le Sénégal s’engage à distribuer plus de 4 millions de moustiquaires
FINANCEMENT DE LA SANTÉ ET RETRAITS DES PARTENAIRES : Les pistes de solution du directeur du Programme International Budget Partnership
LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT : Examen des activités du Giaba à Dakar
TRIBUNAL DES FLAGRANTS DÉLITS DE DAKAR : Azoura Fall obtient une liberté provisoire, Kaïré reste en prison
BÂTIMENTS EN RUINES : Les instructions du président 
IMPACT DE LA SURPÊCHE ET DE LA PÊCHE INN : EJF fait le lien avec la migration irrégulière
KOLDA - LUTTE CONTRE LES VIOLENCES ET LE HARCÈLEMENT EN MILIEU DE TRAVAIL : L’Unsas plaide pour la ratification de la Convention 190 de l’OIT
CHANGEMENT CLIMATIQUE : Les raisons des ravages de plus en plus violents dans les pays africains
BLESSURES INVOLONTAIRES : Un chauffeur  écope de six mois avec sursis