Publié le 10 Jan 2020 - 15:54

Gestion budgétaire   

 

Au terme des onze premiers mois de 2019, la gestion budgétaire de l’Etat est caractérisée par un renforcement de 20,1 % des ressources mobilisées. C’est ce qui ressort du point mensuel de conjoncture fait par la Direction de la prévision des études économiques (DPEE) rendu public hier. En effet, la même source renseigne que ces ressources sont constituées de recettes budgétaires estimées à 2 243,4 milliards de francs CFA et de dons pour une valeur de 180,8 milliards de francs CFA.

Leur évolution, en glissement annuel, est principalement tirée par les recettes budgétaires (+ 25,9 %). La progression de cette dernière est portée par les recettes fiscales chiffrées à 2 138,5 milliards. D’après la note, celles-ci se sont accrues de 27,2 %, grâce aux impôts directs et indirects.

...Au titre de la fiscalité directe, la DPEE indique, dans son document, que les recouvrements sont tirés par l’impôt sur le revenu situé à 377,5 milliards et l’impôt sur les sociétés à 220,6 milliards. Ces impôts ont respectivement augmenté de 23,7 % et 23,2 %. ‘’Pour leur part, les impôts indirects sont tirés par la taxe sur la consommation, les droits de porte, la TVA à l’import et la TVA intérieure hors pétrole, qui ont respectivement atteint 200 milliards, 290,1 milliards, 427,6 milliards et 297,5 milliards’’, lit-on dans la note.

S’agissant de la progression de la taxe sur la consommation, son évolution découle, notamment, d’après cette direction, du rapatriement de la taxe d’usage de la route (Tur). Par ailleurs, le rapatriement des taxes parafiscales, notamment la Tur, le PSE et le Cosec a contribué à hauteur de 73 milliards au recouvrement.

 

 

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