Publié le 21 Oct 2012 - 20:30
LIBYE,IRAN,AFGHANISTAN ...

Des sujets qui seront au cœur du troisième débat présidentiel

 

Il s'agira de leur dernière confrontation avant le scrutin. Lundi 22 octobre, Barack Obama et Mitt Romney se retrouveront pour leur troisième débat télévisé afin d'évoquer la politique étrangère, rarement considérée comme un facteur décisif dans une élection américaine. Mais il s'agit tout de même d'un dossier dont les deux candidats espèrent tirer un avantage.

 

Le président sortant est retranché depuis vendredi à la résidence présidentielle de Camp David avec ses plus proches conseillers. Son objectif lors de ce débat est clair : rappeler qu'en matière de politique étrangère, il a tenu un certain nombre de promesses, comme le retrait d'Irak et l'engagement de la transition en Afghanistan, sans oublier l'offensive contre Al-Qaida qui s'est soldé par la mort d'Oussama Ben Laden en mai 2011.

 

L'IRAN, L'INVITÉ DE DERNIÈRE MINUTE

 

Lors du deuxième débat, M. Obama est paru particulièrement percutant lorsque les questions diplomatiques ont été abordées. "En matière de politique étrangère, je fais ce que je dis", avait-il notamment lancé à Mitt Romney. Le candidat républicain l'attaquait surtout sur la gestion de l'attaque contre le consulat américain à Benghazi, l'angle d'attaque préféré de l'opposition pour critiquer la diplomatie de l'administration américaine.

 

 

M. Romney a déjà accusé M. Obama d'avoir tardé à qualifier cette attaque de "terroriste", alors que M. Obama avait en fait utilisé cet adjectif dès le lendemain de l'attaque. Lundi soir, ce dossier reviendra encore sur la table.

 

L'Iran sera également un des principaux sujets de discussion. Au cours du week-end, le New York Times a évoqué un accord entre Washington et Téhéran pour des négociations directes sur son programme nucléaire qui ne pourraient commencer qu'après le 6 novembre, ce que la Maison Blanche et le gouvernement iranien ont démenti.

 

Depuis le début de la campagne, M. Romney, qui s'est installé à Boca Raton en Floride pour préparer le débat, a mis en en cause la stratégie de l'administration démocrate dans le dossier iranien, affirmant que "l'Iran est quatre années plus proche d'une bombe nucléaire".

 

Le Monde

 

 

 

 

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