Publié le 30 Nov 2013 - 08:31
PEINE CAPITALE AU SÉNÉGAL

Ouza entonne le couplet de la mort

 

‘’Les morts ne sont pas morts’’, disait Birago Diop. Ainsi, jusque dans l’au-delà, continuent-ils de hanter le sommeil des vivants. Mais ce qui perturbe le sommeil du célèbre chanteur sénégalais Ousmane Diallo dit Ouza, c’est l’abolition de la peine de mort au Sénégal en 2004. «Face à la multiplication des meurtres et crimes crapuleux dont la bestialité dépasse tout entendement», le fondateur du mouvement citoyen et panafricaniste «Jotna Africa» milite pour le rétablissement de la peine de mort au Sénégal.

Dans un communiqué parvenu à EnQuête hier, il soutient sans réserve l’Honorable député Seydina Fall qui, le 19 novembre dernier, a déposé une proposition de loi allant dans ce sens sur le Bureau de l'Assemblée nationale. Engagé jusqu’au bout, le père d’Adiouza fustige l’opposition des organismes comme la Raddho, (Rencontre africaine pour la défense des  droits de l’Homme), la Lsdh (Ligue sénégalaise des droits humains), et le Csdh (Comité sénégalais de droits de l’Homme) contre cette initiative qu’elles qualifient de ‘‘châtiment inhumain et cruel’’.

Pour Ousmane Diallo, Alioune Tine et ses amis sont une cinquième colonne à la solde d'un Occident qui, «par certaines injonctions, veut nous renvoyer son image en nous imposant tout, et qui pense avoir le monopole de la sagesse».

«Par cette démarche, le but de Jotna Africa est de nous démarquer des positions «prêt-à-porter» que l’Occident, au travers de certaines de ses officines installées chez nous, veut véhiculer», fulmine-t-il.

Dans ce débat, le chanteur psalmodie, depuis longtemps, contre les risques d’une grave crise sociale que risquerait de causer ce ‘‘climat d’insécurité’’. C'est pourquoi le rétablissement de la peine de mort répond à un impératif de sécurité puisque les populations  ‘’ne pouvant s’offrir le luxe de payer des gardiens pour assurer leur sécurité’’ sont abandonnées à elles-mêmes. De ce fait, il propose un référendum populaire qui permettra au peuple de trancher cette question, au cas où l’État refuserait de prendre ses responsabilités en réhabilitant la peine capitale.

Mamadou Makhfouse Ngom

 

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