Publié le 15 Oct 2012 - 15:26
PRIX MO IBRAHIM 2012

Le gagnant est …. personne

photo Google

 

 

 

Le prix Mo Ibrahim reste une nouvelle fois sans lauréat en 2012. Comme en 2009 et 2010, les membres du jury ont estimé, lundi 15 octobre, qu’aucun ancien président africain ne remplissait les critères d’"excellence" requis.

 

« Le principe, c’est de récompenser l’excellence. Nous ne voulons pas abaisser nos critères. » Les explications du président du comité du prix Mo Ibrahim, Salim Ahmed Salim, sont claires : aucun ancien président africain n’a atteint le niveau requis aux yeux de la Fondationn Mo Ibrahim. Il n’y a donc en 2012, comme en 2009 et 2010, aucun successeur à Nelson Mandela (titulaire honoraire), au Cap-Verdien Pedro Pires (2011) et au Mozambicain Joachim Chissano (2008).

 

La fondation se refuse toutefois à parler de déception. « C’est déjà exceptionnel d’avoir distingué trois lauréats d’excellence en seulement six années ! » n’a cessé de répéter Mo Ibrahim, président de la fondation qui porte son nom et milliardaire anglo-soudanais de la téléphonie mobile, lors d’une conférence de presse, lundi 15 octobre.

 

"Un certain déclin dans le développement humain"

 

Ce prix d’excellence, qui n’a pas trouvé preneur, ne doit cependant pas occulter le travail principal de la fondation : l’indice de bonne gouvernance. Celui-ci classe les pays africains selon quatre grands piliers : la sécurité, le développement humain, le développement économique et les droits de l'Homme.

 

« C’est une question d’équilibre », explique Mo Ibrahim, prenant l’exemple de la Tunisie. « En Tunisie, il y a un très haut niveau d’éducation mais peu d’emplois, peu de démocratie et beaucoup de corruption », estime-t-il. « En Afrique, l’économie croît sans ralentissement depuis dix ans mais on constate un certain déclin dans le développement humain », ajoute le milliardaire, pointant le cas du Nigeria, en haut des premiers classements publiés mais qui se retrouve en queue de peloton en 2012.

 

« Quand nous avons une cinquantaine de petits pays, comment pouvons-nous faire ? » a conclu le natif de Khartoum, appelant à l’unité : « Dans le domaine économique, nous n’avons pas la puissance de négocier face aux gros que sont les États-Unis, le bloc européen et la Chine. Il faut que nous nous réveillions ! »

 

JeuneAfrique.com

Section: 
SAINT-LOUIS : RENFORCEMENT DE LA NUTRITION : Le PRN2S cible plus de 7 000 enfants et plus de 1 500 femmes
DENSITÉ DE L’ASSURANCE : Le Sénégal très loin derrière la moyenne mondiale
FORMATION DES PPP À DAKAR : Les acteurs de la commande publique renforcent leurs compétences
BNDE
Mégaprojet GTA
Produit intérieur brut (PIB) - ANSD
CRIMINALITÉ ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE EN 2025 : Le Sénégal occupe la 11e place du classement des pays africains
Pétrole et gaz
LE PARI SÉNÉGALAIS DES BRICS : Entre rupture géopolitique et quête de souveraineté économique  
ALLOCATION DE 130 MILLIARDS F CFA POUR LA PROCHAINE CAMPAGNE AGRICOLE Des acteurs du secteur approuvent, mais émettent des réserves
CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA FISCALITÉ DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE : Un cadre d'échanges sur les pratiques et expériences
SUCCESSION À LA TÊTE DE LA CEDEAO : Diomaye Faye, l'homme de la réconciliation ?
ANSD
EXPLOITATION DU ZIRCON : GCO annonce la réhabilitation de 80 ha de terres  
CONSEIL INTERMINISTÉRIEL SUR LA CAMPAGNE AGRICOLE : Sonko veut réussir, cette fois-ci 
DETTE PUBLIQUE (HORS CADRE LÉGAL), USAGE IRRÉGULIER DE COMPTES DE DÉPÔT AU TRÉSOR… : GMS demande au Parlement de poursuivre Macky pour trahison
GEL DE L'AIDE AMÉRICAINE : Des chercheurs craignent une menace pour l’agriculture au Sénégal
SECTEUR DE LA SANTÉ AU SÉNÉGAL : 931,9 milliards dépensés en 2023
Sénégalais du Qatar
FONCTION PUBLIQUE : La France et le Sénégal s'échangent les bonnes pratiques