Publié le 18 Jul 2020 - 09:13

Repression au Mali

 

Bamako a été, le week-end dernier, le lieu de manifestations durement réprimées avec un bilan officiel de 11 décès et 124 blessés, regrette le Parti communiste français (PCF) à travers un post. En effet, depuis le 5 juin 2020, l’opposition malienne réunie au sein du mouvement M5 organisait régulièrement des manifestations pacifiques pour dénoncer les ‘’tripatouillages’’ des résultats des législatives de mars et avril par la Cour constitutionnelle, dans un climat économique, social et sécuritaire qui ne ‘’cesse de se dégrader’’. 

Le PCF constate que celle du vendredi 10 juillet 2020 ‘’a dégénéré, pour des raisons qui restent à établir, en des déchaînements qui ont fait l’objet d’une répression avec un lourd bilan’’. La Force spéciale antiterroriste (Forsat), poursuit-il, ‘’est accusée d’avoir tiré sur les manifestants, ce qui engagerait d’autant plus la responsabilité du gouvernement malien dans ce crime’’. Dans ces circonstances douloureuses, le Parti communiste français (PCF) présente ses condoléances aux proches des défunts et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Il condamne avec vigueur ‘’l’usage de la répression par l’Etat malien’’ et demande avec insistance que soient situées les responsabilités dans cette violence. Prenant acte de la dissolution de la Cour constitutionnelle, le PCF appelle au dialogue les forces politiques maliennes et à leur sens des responsabilités, afin de trouver des issues politiques pacifiques à la crise.

 

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