Publié le 12 Aug 2014 - 03:02
RETARD ACCUSE PAR L’HIVERNAGE

Abdoulaye Makhtar Diop sollicite la fermeture des lieux de jeux, de danse et de lutte 

 

Une délégation de la collectivité léboue s’est rendue ce week-end à Touba, pour présenter ses condoléances à la famille du Khalife général des Mourides, suite au décès de Sokhna Gass Diakhaté. Le grand Serigne de Dakar a profité de l’occasion pour demander la fermeture des lieux de  jeux, de lutte et de danse en vue d’un bon hivernage.

 

En visite à Touba pour présenter ses condoléances à la famille du Khalife général des Mourides, suite au rappel à Dieu de Sokhna Gass Diakhaté, épouse du Khalife, Abdoulaye Makhtar Diop s’est prononcé sur la situation pluviométrique et le retard pris par la pluie. Il a demandé, à cet effet, la fermeture des lieux de jeux, de lutte et de danse, afin que les prières formulées pour un bon hivernage puissent porter leurs fruits. ‘’Il faut fermer les lieux de jeux, de danse et de lutte. L’incantation ou les prières d’un bon hivernage doivent être accompagnées par un certain comportement religieux’’, dit-il.

Ces prières pour appeler la pluie, selon lui, sont de coutume dans la collectivité léboue. ‘’Dans notre tradition, en même temps qu’on formulait les prières, on demandait l’arrêt de toutes les cérémonies de réjouissance, comme les tam-tams. Et par la même occasion, nous demandions au gouvernement de prendre des arrêtés pour inviter les tenanciers de bar, des boites de nuit à réglementer les heures d’ouverture et de fermeture.

En ce sens, les prières doivent être accompagnées d’actes de demandes de pardon’’, souligne Abdoulaye Makhtar Diop. Il rappelle que le gouvernement avait demandé la fermeture des boites de nuit, pendant un moment, une année où il y avait menace de sécheresse. Le grand Serigne de Dakar estime que cette mesure est opportun, en ce moment où il y a un retard de la pluie et des menaces de sécheresse.

Conscient des probables réticences, Abdoulaye Makhtar Diop ajoute : ‘’c’est une question de concertation. Il faut, dit-il, concilier nos pratiques et la liberté de travail. Les boites de nuit ont des licences de travail. Il ne faut pas prendre des mesures arbitraires. Il faudra les appeler à la concertation. Il ne faut pas le faire de manière autoritaire, arbitraire, dictatoriale’’. Ainsi, il informe que la collectivité léboue et les dignitaires se réuniront la semaine prochaine (probablement le mardi), pour  formuler des prières, faire ‘’des séances de baawnaan’’ dans des lieux de culte, plus précisément à la pointe de Soumbédioune où cela se faisait habituellement. 

AIDA DIENE

 
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