Publié le 2 Nov 2013 - 10:27
Sénégal-USA

Mankeur Ndiaye s'entretient avec des officiels américains à la Maison Blanche...

Archives/Ambassade USA a Dakar

 

En mission au États-Unis, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye, a rencontré vendredi à Washington, à la Maison Blanche, Grant Harris, Conseiller spécial du Président Barack Obama pour les questions africaines ainsi que Madame Bisa Williams, vice Secrétaire d’État adjointe pour l’Afrique, au Département d'État. D'après un communiqué des services de Mankeur Ndiaye, en faisant état, ''les entretiens avec ces personnalités ont essentiellement porté sur les meilleurs moyens de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays à la suite des visites effectuées par le président Macky Sall aux États-Unis et par le président Barack Obama au Sénégal. Les questions de paix et de sécurité aux niveaux régional et international ont également figuré en bonne place dans les discussions''.

...et plaide le cas CPI à l'Onu

D'après un autre communiqué reçu le même jour, Mankeur Ndiaye a effectué du 29 au 31 octobre une visite de travail à New York, dans le cadre de la requête du Kenya relative à un renvoi pour une période d’un an de l’audience du président Uhuru Mugai Kenyatta, en vertu de l’article 16 du Statut de Rome. Cette mission fait suite au Sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, tenue à Addis Abéba, le 12 octobre 2013, à la demande du Kenya et à l'effet de se prononcer sur les relations entre l’Union africaine (UA) et la Cour pénale internationale (CPI). Le Groupe de contact du Conseil exécutif de l'UA créé à cette occasion est présidé par l'Éthiopie et comprend, outre le Sénégal, l'Ouganda, la Namibie, le Gabon et la Mauritanie, représentant respectivement les cinq sous régions du continent ci-après : Ouest, Est, australe, centrale et Nord.

Le ministre Mankeur Ndiaye et ses pairs avaient donc pour mission de porter la requête africaine de suspension des poursuites au niveau du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu), Ban Ki-Moon, du conseil de sécurité, notamment les membres permanents, du président de l'Assemblée générale de l'Onu, John W. Ashe et du bureau de l'assemblée des États parties au Statut de Rome sur la Cour pénale internationale, explique le texte. Il rappelle que sur les 122 États parties au Statut de Rome, 34 sont africains et que ''le Sénégal est le 1er État à avoir ratifié ledit Statut''.

 

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