Publié le 27 Jan 2022 - 12:54
SITUATION AU BURKINA FASO

Les exigences de la Raddho

 

La Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (Raddho) est fort préoccupée par les événements qui se déroulent depuis le lundi 24 janvier 2022 au Burkina Faso où le président de la République est renversé par des militaires. Dans un communiqué, la Raddho indique, en effet, que ‘’les militaires qui ont renversé le pouvoir, regroupés au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), reprochent au pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré son incapacité à unir les Burkinabé pour faire face efficacement à la situation sécuritaire qui sévit dans le pays et qui constitue une réelle menace à l’intégrité du territoire burkinabé et à la survie des institutions du pays’’.

Ils ont d’ailleurs déjà pris certaines mesures après leur prise de pouvoir. Ils ont annoncé la fermeture des frontières, la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et de l'Assemblée nationale, avant de s’engager à œuvrer pour un retour à un ordre constitutionnel dans un délai raisonnable.

‘’Ainsi, face à ces événements qui menacent la paix et la sécurité du Burkina Faso et de toute la sous-région ouest-africaine, la Raddho condamne fermement le coup de force perpétré par les militaires dont le rôle est de défendre l’intégrité territoriale du Burkina Faso et non de s’immiscer dans la gestion des affaires politiques ; demande aux auteurs de ce coup de force de libérer immédiatement le président Roch Marc Christian Kaboré et toutes les autres autorités qu’ils détiennent et de veiller à la sécurité des Burkinabé et de tous les étrangers vivant dans ce pays ; exige le retour à un ordre constitutionnel et la restitution du pouvoir aux civils dans les meilleurs délais, conformément aux engagements souscrits dans le cadre de la CEDEAO et de l’Union africaine ; demande à la CEDEAO, à l’Union africaine et à l’ONU de travailler à la mise en place d’un cadre opérationnel de dialogue avec la junte au pouvoir pour un retour rapide de l’ordre civil et constitutionnel au Burkina Faso’’, lit-on dans la note.

 

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