Publié le 24 Oct 2017 - 13:38

Thione Seck

 

L’association de malfaiteurs et la détention de signes monétaires falsifiés dont on accuse Thione Ballago Seck, pourraient se dégonfler comme une baudruche, à en croire la dernière livraison de ‘’Jeune Afrique’’. Dans un article signé par Mehdi Ba, ‘’JA’’ affirme que les sommes astronomiques avancées initialement dans ce dossier étaient de pures affabulations.

A l’ouverture des scellés en avril 2017, ‘‘sur la quarantaine de ballots contenus dans la sacoche, le juge en a extrait un seul, qu’il a présenté à notre client, relate Me Abdou Dialy Kane, l’un des avocats du chanteur. Il s’agissait d’une liasse compacte, emballée dans du plastique. Sur le sommet, on pouvait voir un billet en euro de couleur verte.

Mais, à sa base, on distinguait des kleenex de la même teinte’’, explique l’auteur de l’article qui fait état des protestations de Me Kane quand le juge a refusé d’ouvrir les autres ballots. Le journaliste de ‘’Jeune Afrique’’ montre, dans son récit, que beaucoup de manipulations, avec des fuites orchestrées par les enquêteurs, ont contribué à créer une bulle médiatique autour de cette affaire.

‘‘A l’origine, les gendarmes ont fait fuiter les informations inexactes pour s’assurer leur publicité. Aujourd’hui, il est sans doute délicat pour la justice de reconnaître que, en guise de dizaines de milliers d’euros de faux billets, on avait affaire à des mouchoirs au menthol’’, explique un proche du chanteur au journaliste. Ce dernier d’attribuer le récent manque d’intérêt autour de ce dossier par le fait qu’il aura fait beaucoup de bruit pour rien.

 

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