Publié le 30 Dec 2014 - 20:48
ZIARRA ANNUELLE CHEIKH FODE LAMINE NDONG

Diogane se félicite de la spiritualité de sa population

 

La célébration du centième anniversaire de la disparition du chef religieux  Cheikh Fodé Lamine Ndong  a été l’occasion pour ses petits-fils de magnifier la spiritualité de la population de son village natal, Diogane.

 

A Diogane, la population œuvre toujours en rapport avec la charia. Ce village niché dans les îles du Saloum a célébré, ce samedi, la ziarra annuelle de Cheikh Fodé Ndong. Grand érudit de l’islam, l’homme a réussi à propager la religion de Mouhamed (PSL sur lui) dans cette localité du Sine, vers les années 1879. Chefs religieux, coutumiers, populations ont tous apprécié l’implication et l’adhésion des jeunes dans le respect de la tradition. Prenant la parole, l’imam Cheikh Bounana Ndong a appelé à l’union et au respect des valeurs islamiques qui ont toujours prévalu dans  la localité. ‘’Le constat que l’on peut faire ici, c’est que les valeurs sont là, les habitants appliquent et suivent les recommandations de nos ancêtres’’, dit-il, avant de  souligner pour s’en réjouir la ferveur que les jeunes ont dans la pratique de l’islam.  

Le porte-parole de la fédération des fidèles  de la zone a abondé dans le même sens. Selon Amadou Dieng, l’objectif est de suivre les pas des anciens hommes religieux de ce village comme Cheikh Fodé Lamine Ndong, Maba Diakhou Ba, etc. Le cheikh Sidy Khaïry ibn Chérif Bounana n’en dit pas moins. Lui qui a prêché pendant des heures une application effective du Coran et de l’islam de manière générale.

 Né à Diogane en 1821, Cheikh Fodé Lamine Ndong qui était parti apprendre le Coran à l’âge de  21 ans est revenu quelques années plus tard  convertir son village à l’islam. C’est en 1862 qu’il a commencé sa mission dans le Sine, mais la majorité avait refusé. Il décida ainsi de retourner en Gambie. Il réussit sa mission en 1879 après plusieurs déconvenues causées par le colon français.

 Cette célébration du centenaire de Cheikh Fodé Lamine Ndong a vu la participation de la presque totalité des villages environnants. 

AIDA DIENE

 

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