Une commission rogatoire aurait entendu 61 personnes au Tchad

''Soixante et une (61) victimes ont été entendues et plusieurs témoins clés auditionnés'' par la première commission rogatoire sur le territoire tchadien des Chambres africaines extraordinaires en charge du dossier Hissène Habré, a informé Human Rights Watch. Dans un communiqué reçu, hier, l'organisation internationale note que les auditions ont ''bel et bien commencé (le) 22 août''. Elle signale que ce n’est pas la première commission rogatoire : ''déjà en 2002, le juge d’instruction belge et son équipe étaient venus au Tchad enquêter sur les mêmes crimes entraînant une véritable effervescence entre les victimes. A la fin de son instruction, le juge belge avait inculpé Hissène Habré et demandé son extradition.'' La même source relève que ''devant le refus du Sénégal de répondre favorablement à cette requête, le jugement de Habré n’était resté qu’une illusion. Aujourd’hui, la création par le Sénégal et l’Union africaine des Chambres africaines extraordinaires a changé la donne.'' D'après le communiqué, les victimes présumées se sont rassemblées ''en grand nombre