Publié le 24 Feb 2023 - 17:30
ALIOU CISSE, COACH DES LIONS

‘’Nous sommes en train de préparer notre liste’’

 

Le Sénégal va jouer, en mars, contre le Mozambique, en match comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Can-2023. Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a indiqué, hier, travailler en ce moment sur la liste des joueurs devant prendre part à cette rencontre.

 

Après plus de deux mois d’inactivité, l’équipe nationale du Sénégal va reprendre du service, en mars prochain, pour le compte des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023.

Ainsi, le sélectionneur national a indiqué travailler sur le groupe devant prendre part à cette confrontation contre le Mozambique, à Dakar. ‘’Nous sommes en train préparer la liste du mois de mars pour la qualification et ramener la coupe ici’’, a déclaré Aliou Cissé hier, durant le panel organisé par l’Association nationale de la presse sportive (ANPS) dans le cadre du Congrès de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS).

Le Sénégal (6 pts) est leader de la poule L, avec deux victoires en autant de sorties, devant le Mozambique (2e, 4 pts), le Rwanda (3e, 1 pt) et le Bénin (4e, 0 pt).

Intervenant sur le thème relatif à ‘’l’utilisation de l’expertise locale au sein  des équipes nationales’’ africaines, le coach des Lions a soutenu que c’est aux techniciens de ‘’prouver’’ qu’ils méritent la confiance des dirigeants du football africain.

Mais l’entraineur est aussi d’avis qu’il faut des moyens et des infrastructures pour ‘’faire des résultats’’. ‘’Quand on met les coaches dans de bonnes conditions, qu’ils sont bien payés, bien considérés, on est capable de faire des résultats. Nous sommes une génération qui ne nourrit aucun complexe face aux entraineurs étrangers’’.

Pour Aliou Cissé, la question n’est pas seulement d’obtenir une reconnaissance sur le continent, mais aussi en Europe. ‘’Notre motivation, c'est de démontrer que nous sommes capables de coacher au Real, au PSG… Quand vous regardez en Europe, il n'y a aucun entraîneur africain sur le banc des équipes’’.

Toutefois, le meilleur entraineur de la dernière Can a admis que ses pairs et lui devront faire leurs preuves en Afrique. Et l’un des défis majeurs, c’est d’être ‘’bien formé’’ et d’obtenir des diplômes. ‘’On aimerait que ceux qui veulent entraîner en Europe soient mis au même pied. Pour cela, il faut aussi des diplômes. C'est notre combat’’.

LOUIS GEORGES DIATTA

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