Publié le 13 Apr 2017 - 00:23
ARRESTATION D’UN TERRORISTE PRESUME AU SENEGAL

Le Nigérian est suspecté d’être un recruteur de Boko Haram 

 

Un ressortissant nigérian suspecté de vouloir recruter des terroristes pour le compte de Boko Haram a été arrêté lundi dernier à Fann par la brigade de recherches de la police de Point E.   

 

La lutte contre le terrorisme se poursuit sans relâche chez les forces de sécurité. Lundi, un nouveau suspect est tombé. Il s’agit d’un ressortissant nigérian qui a été arrêté par la brigade de recherches du  Commissariat d’Arrondissement du Point E. Les hommes du Commissaire Daouda Bodian l’ont interpellé aux environs de 14h 42mn, à sa sortie de l’Ambassade du Nigeria, à Fann. D’après un communiqué du Bureau des relations publiques de la police, le mis en cause est connu des services de renseignements de son pays pour terrorisme.

La même source de préciser que le Nigérian est en provenance de la Mauritanie où il a séjourné pendant des mois. Il serait à Dakar dans le seul but de recruter des terroristes pour le compte de Boko Haram. La police s’est gardée de donner son identité et précise simplement qu’il est un ancien étudiant en informatique au Nigeria, sans emploi et domicilié aux Parcelles Assainies, sans autres précisions. Dans le souci d’avoir d’amples éléments, la police sénégalaise a sollicité le chef du BCN-Interpol pour des vérifications auprès de son homologue nigérian.

Outre ce Nigérian, deux ressortissants marocains supposés liés à l’Etat islamique ont été interpellés, le 29 mars dernier, à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, par les éléments de la Direction de la Police de l’Air et des Frontières (DPAF). La police indique qu’ils venaient de la Turquie, d’un camp de réfugiés recueillant en majorité des Syriens. Ainsi, au cours de leurs auditions, les deux Marocains ont déclaré avoir jeté leur dévolu sur le Sénégal, en raison du calme, de la tranquillité et de sa proximité avec leur pays.

Ils ont également laissé entendre qu’ils se sont identifiés en Turquie comme étant des ressortissants syriens. Toujours, selon la police, les mis en cause ont réfuté toute appartenance à un groupe terroriste, toute fréquentation de zones de combats, notamment la Syrie et l’Irak, tout entraînement physique ou au maniement des armes. Néanmoins, le procureur de la République a été avisé et les enquêtes se poursuivent dans ces deux affaires.

  FATOU SY

 

Section: 
FESTIGRAFF 2025 - LE MUR DE GRAFFITI LE PLUS LONG AU MONDE : Un grand projet pour un festival innovant
RARETÉ DU POISSON : Une réalité constatée au Port autonome de Dakar
TRAFIC DE DROGUE, TRAITE DES ÊTRES HUMAINS ET TRAFIC DE MIGRANTS : GAFI, Interpol et ONUDC traquent les bénéficiaires
L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE GÉNÉRATIVE (GENAI) : Elle pourrait redéfinir un emploi sur quatre
TOURISME DURABLE : L’université Iba Der Thiam de Thiès accueille les 15e Journées scientifiques
SANTÉ DE LA REPRODUCTION ET VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE : Un combat en chiffres et en actes
ABUS DE CONFIANCE PRÉSUMÉ : Un différend autour d’un achat de Range Rover atterrit devant la barre
AFFAIRE DU MEURTRE DE L'ICP DU POSTE DE SANTÉ D’ARAFAT : Plusieurs personnes interpellées
Chanvre Indien
DÉCISION DE LA COUR SUPRÊME Le décret de nomination des membres de la Cena annulé
JUSTICE ET DÉTENTION : Frapp réclame le jugement des détenus pour délits d’opinion
SICAP
MBOUR - NAUFRAGE D’UNE PIROGUE DE CLANDESTINS : Deux ans de prison requis contre le capitaine Cheikh Sall
AFFAIRE DES BIENS DE YAHYA JAMMEH : Un duel judiciaire s’annonce entre Amie Bensouda et Alagi Kurang
DOLÉANCES ADMINISTRATIVES, EXPERTISE, PROJETS… : Diomaye tend la main à la diaspora
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES FORCES ARMÉES DU SÉNÉGAL : Un centre d’entraînement tactique d'un coût de 1,4 milliard F CFA inauguré
APRÈS LE RÉSEAU DE VOLEURS DE BÉTAIL À SAINT-LOUIS : Une autre bande tombe à Mbacké
VOL À MAIN ARMÉE AU POSTE DE SANTÉ D’ARAFAT DE KOUNGHEUL : L'infirmier-chef de poste tué à coups de machette
BROCHETTES DE CHAT : L’association Hadin kan Mahawta brise le silence 
PROPOS OUTRANCIERS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : Kairé et Azoura risquent trois mois ferme