Modou Diagne Fada affiche son optimisme

De passage, hier, à Kolda, dans le cadre d’une tournée nationale, le directeur général de la Société nationale des oléagineux du Sénégal, Modou Diagne Fada, a affiché son optimisme d’atteindre les objectifs de collecte de la Sonacos qui passent de 150 000 à 50 000 t, à cause des aléas de la campagne de commercialisation en cours.
C’est dans le cadre d’une tournée nationale qu’il a entamée depuis quelques jours, que le directeur général de la Société nationale des oléagineux du Sénégal (Sonacos) a foulé, hier, le sol de la capitale du Fouladou. A Kolda, Modou Diagne Fada a visité différents sites de collecte de graines d’arachide de sa société. Il s’est d’abord rendu au centre de réception intermédiaire créé cette année par sa société au quartier Polyvalent. Sur place, il a constaté que près de 5 000 t de graines sont collectées à ce jour du 3 février, sur un objectif de collecte fixé à 10 000 t pour le centre. Il n’a pas exclu la possibilité de mettre en place une unité de décorticage au Fouladou. Puisque, dit-il, le CRI de Kolda, pour cette première année, a prouvé, à suffisance, que la région est en passe de devenir le nouveau bassin arachidier du pays.
1 000 t trouvées à Ziguinchor
Après Kolda, Modou Diagne Fada s’est rendu à Ziguinchor. Ici, 1 000 t d’arachide sont déjà collectées. Ce qui porte la quantité de graines collectées dans la région naturelle de la Casamance, à 6 600 t, selon le DG de la Sonacos. ‘’Le sud du pays est la première zone de collecte de graines d’arachide pour la Sonacos’’, déclare-t-il.
Au rythme où vont les choses, surtout depuis l’interdiction, par l’Etat, de l’exportation de graines d’arachide, Modou Diagne Fada se dit optimiste quant à l’atteinte des objectifs de collecte de la Sonacos qui, à cause des aléas de la présente campagne arachidière, avec la forte concurrence chinoise, a revu ses prévisions à la baisse, passant celles-ci de 150 000 à 50 000 t. Pour lui, le gel des exportations doit pouvoir permettre à la Sonacos de collecter un tonnage important. Ceci, dit-il, pour maintenir les emplois et approvisionner le marché en huile raffinée, afin de mettre fin à l’inflation constatée sur le marché.
EMMANUEL BOUBA YANGA