Publié le 9 Jan 2012 - 17:14
CANDIDATURE EN 2012

Un front ‘’PDS M23’’ pour contrer ''le plan K'' de Wade

Ils avaient choisi d’accompagner le président Wade par ‘’conviction’’. Aujourd’hui, ils décident de combattre son intention de briguer un troisième mandat par cette même ‘’conviction’’. D'anciens compagnons du ‘’pape du Sopi’’ sont allés rejoindre le mouvement issu de la révolte populaire du 23 juin dernier. Le Parti démocratique sénégalais M23 (PDS-M23) a vu donc le jour hier. Une prise de responsabilités qui intervient après qu’ils ont ‘’essayé à plusieurs reprises de faire entendre raison à nos frères et sœurs. Mais aussi après avoir espéré en vain pendant plus de cinq mois que les leçons du 23 juin allaient être bien tirées’’.

 

 

Le PDS-M23 a également énuméré les raisons qui fondent son entrée en rébellion contre la candidature du président Wade en 2012. La première a trait à la dévolution dynastique du pouvoir qui, selon eux, tient toujours à cœur le président. Certes, lit-on dans la note liminaire ayant présidé au point de presse tenu hier au siège de la Raddho, ‘’chaque Sénégalais, quels que soient son lieu de naissance, ses origines, sa religion, sa condition sociale, a la possibilité d’être président’’. Mais sur cette question, tout est limpide. ‘’Wade n’a pas de plan A, B, C ou D. Il en a un seul : c’est le plan K, beaucoup le plan K, toujours le plan K, encore le plan K et jusqu’à l’obstacle du peuple sénégalais le plan K’’.

 

 

Les anciens compagnons de Wade n’ont pas hésité à verser dans le déballage. Et c’est pour dire aux Sénégalais que depuis le second mandat de Wade, ‘’Karim est de fait à la fois, président de la République, chef du gouvernement (Souleymane Ndéné n’est qu’un Premier ministre de diversion et de façade) et le secrétaire général du PDS’’.

 

 

Sur le troisième mandat de Wade, ils diront simplement que la constitution ne le permet pas. Et c’est la deuxième raison de leur opposition à sa candidature. La troisième raison qui explique cette rébellion libérale contre la candidature de Wade est liée à l’éthique et à l’âge du président. ‘’En élisant un président qui va entamer un mandat à 86 ans pour le terminer à 93 ans, le Sénégal court le risque certain de devoir organiser dans cet intervalle une autre élection ou d’avoir à sa tête un président qui ne sera pas élu au suffrage universel direct’’. Deux cas de figure ''catastrophiques'' que le pays doit éviter en 2012, déclarent-ils.

 

 

Amadou NDIAYE

 

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