Publié le 27 Aug 2019 - 13:57
COOPERATION SENEGAL-JAPON

Macky Sall au Ticad7

 

Le chef de l’Etat, Macky Sall, participe à la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad7). Une rencontre qui se tient précisément à Yokohama, du 28 au 30 août 2019, selon un communiqué du Bureau d’information gouvernementale reçu hier à ‘’EnQuête’’. ‘’Le Japon est un partenaire privilégié pour le Sénégal.

La coopération entre les deux pays porte sur plusieurs secteurs, notamment la transformation structurelle de l’économie et la croissance, le capital humain et la protection sociale’’, lit-on dans le document. Les domaines prioritaires contenus dans le Plan d’opération du Japon au Sénégal, pour la période 2015-2019, sont au nombre de cinq. Il s’agit du programme de renforcement du fonctionnement urbain de Dakar, celui d’appui à l’amélioration de l’économie rurale, le programme de promotion de la pêche durable. Mais également le programme d’appui à la couverture santé universelle et celui pour l’amélioration de l’éducation.

Dans le cadre de cette coopération, le volet renforcement du fonctionnement urbain de Dakar porte sur l’aménagement d’infrastructures économiques et sociales pour le développement de la métropole. Et aussi, rappelle le Bureau d’information gouvernementale, l’intégration régionale à travers des projets d’investissement, des prêts concessionnels et des subventions. Ainsi, appuie-t-il la croissance économique durable avec un impact au niveau régional.

‘’En vue de booster l’économie rurale, le programme accorde la priorité à la culture du riz et vise l’amélioration de la productivité, de la distribution, de la gestion des fermes, entre autres. Le programme intègre les objectifs de la Stratégie nationale de développement de la riziculture (Sndr) adoptée dans le cadre de la Coalition africaine pour le développement de la riziculture (Card)’’, souligne la note.

La même source indique qu’il s’agit également de stimuler le développement global de l’économie rurale et la résilience contre le risque du changement climatique. Ceci, par l’assurance de durabilité des bases de production, l’augmentation des revenus des ruraux, la diversification des sources de revenus, la création d’activités économiques. Et, en même temps, la maîtrise de la dégradation de l’environnement, du point de vue du développement communautaire intégré.

Mariama Diémé

 

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