Antoine Diom siffle la fin et impose des règles

Hier, une réunion s’est tenue au ministère de l’Intérieur, pour remettre les choses à leur place à la Conacoc. Dans ce cadre, six règles à respecter sont définies, en attendant le prochain congrès de cette organisation. Toute personne qui ne les respecterait pas, risque des sanctions provisoires ou définitives.
Sur invitation du ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal (Cudis) a réuni hier les deux coordinateurs de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc), à savoir El Hadj Oumar Diène et Dr Bouchra Dièye. Les deux s’en prenaient l’un à l’autre par presse interposée, s’accusant de détournement, installant ainsi un malaise dans cette organisation depuis le rappel à Dieu de Mourchid Iyane Thiam.
Il a fallu, selon nos informations, plusieurs heures pour trouver une solution permettant aux deux camps de se retrouver autour de l’essentiel. Il est imposé le respect mutuel entre les membres de la Conacoc, la paix et l’harmonie au sein de l’organisation.
A l’issue de cette réunion, renseignent nos interlocuteurs, le premier flic du pays a sifflé la fin de la récréation, en mettant sur la table six règles à respecter jusqu’au prochain congrès prévu, sauf changement de dernière minute, après la célébration de la Tamkharith.
Ainsi, il a été décidé que la direction ou la coordination de la Conacoc est collégiale. Par conséquent, aucun membre du comité de pilotage provisoire ne peut se prévaloir et seul du titre du coordinateur de cette structure. De plus, aucun d’entre eux ne peut utiliser seul les logos, cachets, numéro de récépissé ou tout autre signe d’identification de l’association pour adresser des courriers à des personnes morales ou physiques. Il a été décidé qu’aucun membre du comité de pilotage ne peut prendre seul des initiatives en rapport avec les questions du croissant lunaire (séminaires, recherche de fonds, relations publiques) sans l’accord des deux autres coordinateurs. Aucun membre du comité ne peut répondre à des invitations de la presse ou prendre des initiatives dans le domaine de la communication sans l’accord des autres membres. Aucun membre du comité ne doit nuire à l’image et à l’honorabilité des autres membres ou de la Conacoc, à travers des déclarations et des actes.
Enfin, tout non-respect de ces articles est passible de sanction allant de la suspension provisoire à l’exclusion définitive.
Espérons que cette fois-ci la paix des braves est signée et définitivement entre El Hadj Oumar Diène et Dr Bouchra Dièye.
CHEIKH THIAM