Publié le 14 Sep 2018 - 13:24

Eco-villages

 

Mettre en œuvre des stratégies de création et de développement des éco-villages à travers le Sénégal et les pays frontaliers. C’est ce que vise le partenariat entre le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma) et le Réseau pour l’émergence et le développement des éco-villages au Sahel (Redes). Les responsables de ces deux programmes ont signé, mercredi, une convention-cadre, selon un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’.

‘’Le Redes a une solide expérience dans la conception et la mise en œuvre des éco-villages et est engagé, en ce moment, avec l’appui de Gen Mauritanie, dans la transformation de 35 villages traditionnels situés de part et d’autre du fleuve Sénégal, en un pôle d’éco-villages’’, lit-on dans le document.

D’après la même source, le Puma et le Redes partagent la même ambition de régénérer les écosystèmes et de relever le niveau de vie des populations vivant dans les zones frontalières du pays. ‘’Cette convention prévoit d’impliquer les pays limitrophes dans la mise en œuvre des programmes des deux structures pour magnifier et renforcer les relations de bon voisinage. Le Redes a, par ailleurs, signé d’autres conventions de partenariat avec la commune de Gamadji Saré, dans le Podor, et envisage d’en faire autant des collectivités locales dans le centre du pays, notamment au Baol’’, renseigne le communiqué.  

Il faut noter que le Puma intervient partout le long des frontières sénégalaises. Ceci, pour les ‘’sécuriser davantage’’, ‘’mettre valeur le potentiel socio-économique’’ de ces régions périphériques et ‘’inclure les populations’’ dans l’effort national de développement du pays. ‘’Il s’emploie à désenclaver ses zones d’intervention, à résoudre le déficit en infrastructures et à fixer les populations, surtout jeunes, dans leurs terroirs’’, précise la note.

 

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