Enseignement

Le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Organisation pour la promotion des enseignants du Sénégal s’est réuni dernièrement pour se prononcer sur la situation scolaire du Sénégal. Le Sen de l’Opes a, à cet effet, abordé la prochaine rentrée scolaire 2020-2021.
Le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Organisation pour la promotion des enseignants du Sénégal s’est réuni dernièrement pour se prononcer sur la situation scolaire du Sénégal. Le Sen de l’Opes a, à cet effet, abordé la prochaine rentrée scolaire 2020-2021. L’organisation estime, à ce sujet, qu’il serait judicieux d’améliorer les conditions de travail à l’école, précisément réduire les effectifs dans les classes et alléger les programmes à enseigner.
‘’Tout le monde a noté que le nombre réduit d’élèves a joué fortement sur les résultats de l’année scolaire écoulée’’, fait remarquer l’Opes dans un communiqué. Le Sen de l’Organisation pour la promotion des enseignants du Sénégal rappelle, en outre, dans sa déclaration, que pour l’année scolaire 2020-2021, le système éducatif va accueillir la totalité des enfants avec la présence du virus. Ainsi, l’Etat devra prendre des dispositions particulières pour que la dynamique enclenchée pour terminer l’année scolaire 2019-2020 soit maintenue afin que tous les élèves aient des chances de réussite.
...‘’Le protocole sanitaire devrait être réadapté à la nouvelle situation pour protéger élèves et enseignants contre le coronavirus. Il ne faut point baisser la garde, même si nous notons une tendance baissière de la pandémie’’, prévient l’Opes. L’organisation soutient, cependant, que la particularité de l’année à venir devrait pousser l’Etat à renouer le fil du dialogue avec les organisations syndicales afin de trouver des solutions aux problèmes qui continuent de hanter le sommeil des enseignants. La structure cite ainsi, entre autres difficultés, ‘’les lenteurs administratives qui se sont exacerbées durant la crise sanitaire qui a vu le ministère de la Fonction publique devenir inaccessible aux enseignants’’. A cela s’ajoutent l’iniquité dans la prise en charge salariale des fonctionnaires et l’ouverture immédiate des négociations qui étaient suspendues à la production du rapport d’experts commandité par l’Etat et déposé sur la table du président de la République.