Publié le 2 Aug 2013 - 18:13
ENTRE OUAGADOUGOU ET YAMOUSSOUKORO

Ouattara et Compaoré décident d’un projet autoroutier de 2200 milliards CFA

Dans le cadre de la troisième conférence au sommet entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire qui s’est achevée le 30 juillet, 19 accords ont été signés par le ministre des affaires étrangères ivoirien Charles Koffi Diby et son homologue burkinabé Djibril Bassolé.

Parmi ces protocoles de coopération figurent plusieurs projets d’infrastructures transfrontaliers emblématiques dont la réalisation a été confirmée par les présidents Alassane Ouattara, de Côte d’Ivoire, et Blaise Compaoré, du Burkina Faso

L’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou est un projet d’un montant de 2200 milliards FCFA (3,35 milliards €) qui pourrait être achevé en 2020 en partenariat avec l’UEMOA, la Banque Africaine de Développement et d’autres financeurs du développement.

Alassane Ouattara a précisé les coûts financiers de ce projet autoroutier : « Pour le coût de l’autoroute Yamoussoukro-frontière du Burkina, long de 500 km, il est évalué à 1000 milliards de FCFA. Pour Ouagadougou-frontière Côte d’Ivoire, long de 600 km, il est 1200 milliards FCFA. Ce qui fait un coût total de 2200 milliards dont les études prendront fin, nous espérons, l’année prochaine. Ces travaux, nous l’espérons, débuteront en 2015 pour s’achever en 2020 »

Réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya-Tambao

 

La réalisation de ce projet se fera à travers une concession de service public permettra l’écoulement du gisement de manganèse burkinabé de Tambao vers le port d’Abidjan. Les groupes Bolloré et Timis semblent être les mieux positionnés sur ce dossier.

« Pour le chemin de fer, c’est 500 milliards de FCFA, soit un milliard de dollars. Je voudrais ajouter que c’est un projet majeur, puisqu’il s’agit de prolonger la voie ferrée au-delà de Kaya, pour l’extraction du manganèse de Tombao. Donc, c’est un projet important pour l’exploitation de ce minerai. Il s’agit pour la Côte d’Ivoire de développer un port minéralier à Abidjan » a ajouté le président Ouattara.

 

Boucle ferroviaire Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou

 

Les deux chefs d’Etat se sont félicités de l’inscription de ce chantier comme projet prioritaire du Programme Economique Régional (PER) de l’UEMOA, du plan Directeur ferroviaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA) de l’Union Africaine (UA).

 

ECOFIN

 

Section: 
OCTROI MARCHÉ TNT À UNE ENTREPRISE MALIENNE : Excaf menace de saisir les tribunaux
EXPLOITATION EXTRACTIVE ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : Pour une large implication des femmes sur la question
Centre Médico-Social de l'Asp
RÉFORME FONCIÈRE : Diomaye demande des réflexions profondes
JOURNÉES DE CONCERTATION SUR LE SECTEUR DE LA COMMUNICATION Le Sénégal se penche sur l’avenir de la communication à l'ère numérique
Pêche maritime - accord Sénégal – Guinée-Bissau
Emprunt obligataire État Sénégal
FINANCES PUBLIQUES : Les RTEB disponibles ce 23 juin
DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE NATIONAL : Le FONGIP signe une convention de 800 milliards CFA sur 5 ans
JOURNEE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS DOMESTIQUES : Plaidoyer pour la mise en œuvre des conventions de l'OIT
MARCHÉ D'ÉLECTRIFICATION RURALE ATTRIBUÉ À AEE POWER EPC : TAS interroge le ministre Cheikh Diba sur les zones d’ombre
GUERRE AUTOUR DE LA CESSION DES DROITS, OBLIGATIONS ET INTÉRÊTS À SANGOMAR : Woodside réclame 3 milliards F CFA à FAR LTD
TOURNÉE ÉCONOMIQUE : Diomaye Faye investit le Nord
CAMPAGNE AGRICOLE ET SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE : Les directives de Diomaye pour l’atteinte des objectifs
CRISE DE LA POLLUTION PLASTIQUE CROISSANTE : Quatre cents millions de tonnes de plastique produites chaque année
ADRIEN GÉDIN, ANALYSTE GÉOPOLITIQUE “La fracture diplomatique entre la Cedeao et l’AES compromet la sécurité régionale”
Hausse de la production d’électricité
MAURITANIE-SÉNÉGAL - CONDITIONS D’ENTRÉE ET DE SÉJOUR : Nouakchott et Dakar accordent leurs violons sur fond de réciprocité
PME-PMI au Sénégal
RESTITUTION ÉTUDE SUR LE TRAVAIL DOMESTIQUE DES FEMMES ET L'ÉCONOMIE DE SOINS : Le temps invisible des femmes : 13,9 % du PIB ignoré