Le vice-ministre grec des sports Stavros Kontonis refuse de céder face aux menaces de la Fifa et de l'UEFA, qui souhaitent bannir les équipes grecques des compétitions internationales si le Parlement adopte en l'état sa nouvelle législation sur le football. ‘’Nous n'allons pas changer la philosophie de la loi concernant le sport, a prévenu Kontonis. La supervision de la Fifa et de l'UEFA sur le football grec a failli’’. S'il prévoit de rencontrer les représentants de ces instances à la fin du mois pour trouver un accord, Kontonis a clairement spécifié qu'il n'accepterait pas ‘’les ultimatums’’.

L'UEFA et la Fifa reprochent aux autorités grecques de s'ingérer dans le football avec leur nouveau projet de loi destiné à lutter contre la violence dans le sport, et d'empiéter sur les prérogatives de la Fédération nationale. La loi en question, qui doit être votée début mai, permettrait aux autorités d'infliger des amendes allant de 10 000 à 25 millions d'euros aux responsables d'incidents violents, d'ordonner le report ou l'annulation d'événements sportifs, d'interdire de compétitions européennes les équipes fautives, de mieux encadrer la billetterie ou encore de sanctionner les médias qui inciteraient à la violence.