Publié le 20 Nov 2019 - 16:43
LUTTE CONTRE L’ERRANCE DES ENFANTS

Les femmes élues locales s’engagent pour l’éradication du fléau

 

La question des enfants de la rue constitue une problématique centrale dans la gouvernance au sein de l’espace Uemoa. Chaque pays développe sa stratégie pour arriver à résoudre ce problème. C’est dans ce sens que les femmes élues locales veulent peser de leur poids sur la balance de la lutte contre l’errance des enfants. Réunies à la Somone depuis hier, elles se sont engagées à accompagner leurs gouvernements respectifs dans ce combat.

 

‘’Les femmes élues locales s’engagent dans la lutte contre l’errance des enfants. Quand on parle d’enfants, on parle des mamans que nous sommes. Donc, en plus d’être maires, nous sommes aussi des mères. Et nous sommes engagées dans cette lutte, puisque ce sont ces enfants qui vont remplacer les dirigeants actuels à la tête du pays. Il faut les sortir de la rue pour les former et en faire des citoyens modèles’’, déclare le maire de Golf-Sud, Aïssatou Sow Diawara, également Présidente du Réseau des femmes élues locales de l’espace Uemoa et du Sénégal.

«Dans l’espace Uemoa, poursuit-elle, nous avons le problème des enfants de la rue dans les huit pays. Une situation à laquelle il faut trouver une solution. Après avoir discuté avec notre ministère de tutelle (Collectivités territoriales), le ministère en charge de la question et le président de l’Ams, nous nous sommes lancées dans le combat pour tout faire afin d’éradiquer ce fléau conformément aux instructions du président de la République’’.

La rencontre de Somone est donc l’occasion de discuter de la conduite à tenir, face à ce fléau, voir ce qui a été réalisé dans ce sens et mesurer le chemin qu’il reste à parcourir pour son éradication. ‘’C’est un problème complexe : l’Etat central ne peut pas tout faire. Il nous faut donc, en tant qu’acteurs au niveau local, nous approprier le combat’’, martèle-t-elle.

Dès lors, à l’en croire, les maires qui sont élues pour prendre en charge les préoccupations des populations et dont le problème des enfants de la rue en fait partie, doivent prendre le problème à bras le corps, au moment où ‘’le président de la République en fait un cheval de bataille et nous le signifie’’.

Le ministre des Collectivités territoriales et de l'Aménagement du territoire, venu présider la cérémonie d’ouverture, considère que toutes les préoccupations au niveau central doivent être prises en charge par les élus à la base (maires, présidents de conseil départemental).

Ainsi, déclare Oumar Guèye, ‘’il est heureux de constater que le Réseau des femmes élues locales a pris en charge une des problématiques que nous vivons : celle des enfants de la rue. Une problématique pour laquelle le gouvernement est en train de faire beaucoup d’efforts. Des avancées ont été notées, mais il reste beaucoup à faire’’.

Conscientisation de masse

Sur cette lancée, il a demandé aux collectivités territoriales de mettre la main à la pâte pour qu’au niveau local, on puisse travailler dans le sens d’une conscientisation de masse pour faire en sorte que ce fléau puisse disparaitre dans le pays et, au-delà, dans l’espace Uemoa, puisqu’il s’agit de faire en sorte que les 3 000 collectivités territoriales environ de l’union puissent prendre en charge la problématique.

Dans la foulée, il a rappelé que ce combat qui continue, a déjà fourni des résultats assez satisfaisants. ‘’Des résultats tangibles et notables ont été obtenus, et le ministère en charge de la question travaille d’arrache-pied pour l’éradication totale de ce phénomène. Beaucoup d’avancées ont été notées, mais il reste encore des choses à faire’’, soutient Oumar Guèye, qui ajoute que la prise en compte de ce problème par les collectivités territoriales pourra être un accélérateur pour venir à bout du phénomène.

‘’Nous sommes tous interpelés : gouvernement, collectivités territoriales, familles qui envoient leurs enfants et qui ne se soucient plus de leur devenir, etc. Il faudrait donc une sensibilisation accrue pour que nous puissions régler définitivement ce problème’’, a indiqué le ministre des Collectivités territoriales et de l'Aménagement du territoire.

IDRISSA AMINATA NIANG

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