Publié le 30 Apr 2019 - 23:38
MASTER CLASS PRYTANEE MILITAIRE DE SAINT-LOUIS

Le dixième anniversaire marqué d’une pierre blanche !

 

La Bicis organise, depuis dix ans, un master class pour les artistes de l’orchestre du Prytanée militaire de Saint-Louis. Ces derniers travaillent pendant une journée avec un artiste ou un groupe de musiciens et font la restitution des travaux le soir. Cela, depuis maintenant 10 ans.

 

Dix ans, ça se fête ! Les autorités du Prytanée militaire de Saint-Louis l’ont bien compris. Cela fait une décennie que la Bicis organise un master class pour l’orchestre de cette prestigieuse école. Chaque année, pendant le Festival international de jazz de Saint-Louis, ces brillants élèves et non moins bons musiciens reçoivent des artistes confirmés pour un atelier. A la fin de la journée, est organisée une restitution des travaux. Cette année, c’est une véritable fête qui est donnée à cette occasion. ‘’Le master class 2019 est une édition spéciale.

Elle a une saveur particulière, parce qu’il s’agit de la 10e édition. Quand on dit 10e édition, trois mots peuvent être invoqués ici : d’abord une confirmation, ensuite la fidélité et enfin l’excellence, parce que cette dernière est attachée à tout ce que fait le Prytanée militaire’’, a dit le commandant de l’école, le lieutenant-colonel Alioune Guèye. Pour lui, il est aujourd’hui temps de faire un bilan d’étape. Le nombre d’années de collaboration comptabilisé le permet bien. Dans ce sens, il a affirmé que ‘’le master class s’affirme de plus en plus comme une des dates importantes, un des rendez-vous attendus du calendrier des activités majeures du Prytanée militaire de Saint-Louis’’.

Donc, il n’est pas trop de dire que ‘’la mayonnaise a tenu, les atomes sont de plus en plus crochus entre la Bicis, l’Amicale des anciens enfants de troupe (Aet) et le Prytanée militaire’’, comme l’a souligné le lieutenant-colonel Guèye. La Bicis ayant compris qu’il est inscrit dans l’Adn des élèves et des dirigeants de cette école l’excellence a toujours tenu à faire venir des groupes de qualité lors des ateliers. Parmi ces derniers, le duo Habib Faye-Ablaye Cissoko. C’est pourquoi les enfants de troupe ont tenu à marquer une minute de silence en l’honneur du défunt bassiste et de leur camarade Daouda Fall rappelé à Dieu en janvier dernier et qui était membre de l’orchestre de l’école.

Cette année, les enfants de troupe n’ont pas été les seuls à assurer le show. La 22e compagnie s’est jointe aux festivités. Deux de ses membres ont égayé l’assistance avec ce qu’on pourrait appeler du stand-up. Entre imitation de chefs et de gradés de l’armée et un beau ‘’taliif’’ dédié aux militaires, deux élèves militaires se sont faits artistes, le temps d’une prestation bien appréciée. Que dire alors de la procession de leurs camarades diolas ! Ils ont chanté, dansé et ont fait vivre la culture diola dans la cour de cette mythique école. Tout y était. L’on se croirait facilement dans une manifestation de cette ethnie du sud du Sénégal. Ne pensez pas que ce moment constitue le clou de la fête aussi intense était-elle. La prestation du Jamm Jazz a été tout autant appréciée. Mais tout de même pas autant que celle de Mama Sadio. Enfants de troupe et anciens enfants de troupe ont dansé sur les rythmes du groupe de cette dernière qui leur a consacré une chanson. Ils étaient tous comme galvanisés et ne se sont pas privés. Le temps de la chanson, tous les Aet ont oublié leurs rangs et grades.

B. BOB

 

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