Publié le 26 Aug 2013 - 22:25
POUR UNE BANLIEUE PLUS COMPÉTITIVE

 Pikine pourrait être découpée en deux départements

L’acte 3 de la décentralisation pourrait casser Pikine en deux départements. Mais il va falloir auparavant tenir compte des avantages et inconvénients pour les administrés ; rien n'est encore définitif.

 

Dans le cadre de l’acte 3 de la décentralisation, une réunion a été tenue le vendredi passé à la préfecture de Pikine avec l’ensemble des élus départementaux, les mouvements associatifs et structures techniques pour plancher sur la cohérence territoriale dans la région de Dakar, et spécifiquement dans le département de Pikine. «L’idée phare de cette réflexion et de cette réforme en perspective est de créer des territoires viables, compétitifs et porteurs de développement. Cet impératif ne doit pas impacter négativement sur la vie des populations», a averti le préfet de Pikine, Alioune Aïdara Niang. Qui a ajouté : «Il faudra également éviter, dans cet exercice, de dépouiller certaines zones aux profits d’autres par le biais de l’émiettement».

De l’exposé du comité technique régional, il ressort que «le département de Pikine doit être divisé en deux entités, a indiqué le préfet, sans plus de précisions sur les zones à créer, celles à dépouiller, les regroupements éventuels, etc. Autant questions à discuter, a indiqué le haut fonctionnaire. «Certains veulent aussi que Keur Massar soit érigée comme le deuxième département de Pikine, mais il appartient aux uns et autres d'en dire la pertinence et de fixer les zones à polariser à cet effet», a dit le préfet. Mais «si Keur Massar doit être un département, il faudra de facto redécouper Pikine et là, il faudra dire quels seront la taille et le ressort de ce nouveau département. C’est une option qui est agitée et le comité technique va statuer dessus».

Pour Alioune Aïdara Niang, les choses en sont au stade de la réflexion, mais à la fin, la région fera l’agrégation des résultats issus des ateliers des différents départements que compte Dakar pour dégager une position finale. «L’Etat veut des pôles viables, compétitifs et porteurs de développement. C’est cela l’esprit. (En fin de compte), les résultats consolidés feront l’objet de lois, et à l’exercice, on pourra en savoir les avantages et les inconvénients», a promis le préfet.

 

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