Publié le 30 Jul 2013 - 17:30
RECONSTITUTION DU CAPITAL SEMENCIER

 Le gouvernement entend investir 5 milliards chaque année

 

Reconstituer le capital semencier pour mieux accroître les rendements agricoles. C’est l’objectif des nouvelles autorités qui veulent mettre à la disposition des producteurs, des semences de qualité.

D’après le Premier ministre Abdoul Mbaye, qui a présidé hier à Dakar un conseil interministériel sur la reconstitution du capital financier, le ‘’Sénégal ne dispose pas de semences de qualité’’. Notre pays se contentait, note le Premier ministre, ‘’de rebondir chaque année de graines écrémées, qui parfois étaient de mauvaise qualité et étaient données aux agriculteurs’’.

Pour arrêter ces spirales, et reconstituer le capital semencier, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Abdoulaye Bibi Baldé, annonce que cette année, déjà une enveloppe de 5 milliards a été mise en place. Et au fur et à mesure, souligne-t-il, dans le cadre d’un plan triennal, 5 milliards seront financés chaque année pour assurer les investissements minimums requis pour faire face à ce programme.

PM : 100 milliards dépensés en dix ans

En outre, la reconstitution du capital semencier va concerner avant tout l’arachide. Car souligne Abdoul Mbaye, malgré la bonne production arachidière qui a été noté l’année dernière, elle n’a pas dépassé celle de 1960. ''Pour améliorer les rendements, on n’a pas seulement besoin d’engrais, mais on a besoin aussi de semences de qualité. Le président a demandé qu’à partir de 2014, que nous puissions mettre à la disposition du paysan sénégalais des semences arachidières de qualité’’, a fait savoir M. Mbaye. Avec de bonnes semences, les rendements peuvent accroître de 25 à 30%, a-t-il soutenu. L’arachide cultivée au Sénégal depuis plus de 10 ans reste toujours la même. La distribution des semences telle qu’elle a été pratiquée par le gouvernement sortant ne profitait qu’aux spéculateurs au détriment des producteurs, a déploré le chef du gouvernement. Il a ajouté que ‘’ce système ne garantissait pas le développement de la production agricole et aussi, il coûtait excessivement cher à l’Etat'. ''Ces 10 dernières années, il a coûté plus de 100 milliards à l’Etat'', a-t-il avancé.

 

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