Publié le 30 Jul 2022 - 09:34
SUIVI PLAN NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT SANITAIRE ET SOCIAL

Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye dresse un bilan satisfaisant

 

La première réunion du comité interne de suivi du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS) a décliné un bilan. Il est satisfaisant dans l'ensemble, même si des cas inhérents, par exemple, à la digitalisation attendent encore d'être traités.

 

Hier, le ministère de la Santé et de l'Action sociale présentait les premiers résultats du Plan national de développement sanitaire et social. Même si l'accent a été mis particulièrement sur les acquis, il est aussi question de défis à relever. "La revue annuelle conjointe de notre secteur a montré que d’importantes réalisations ont été faites. En effet, la carte sanitaire est devenue plus dense, notamment avec la mise en service de nouveaux hôpitaux,  une disponibilité accrue des ressources humaines plus équitablement réparties sur le territoire national, l’ouverture de plusieurs centres de dialyse, la mise aux normes d’unités d’accueil et d’urgences et de services de réanimation, l’amélioration de la protection sociale, etc.", résume la ministre  Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye. 

Mais elle n’a pas manqué de soulever les défis à relever. Au courant du premier semestre de l’année 2022, la politique de prévention, de surveillance et de riposte aux maladies a été renforcée, en rapport avec l’ensemble des acteurs concernés. Cependant, nous continuons à faire face à de nombreux défis, dont ceux relatifs aux soins de santé primaires et à la digitalisation du système de santé. Sur les soins de santé primaires, le Sénégal s’est engagé à les renforcer, conformément à la Déclaration d’Astana d’octobre 2018.

Ces engagements, selon la patronne du MSAS, consistent à "faire des choix politiques ambitieux pour la santé dans tous les secteurs, construire des soins de santé primaires durables, donner aux individus et aux communautés les moyens d’agir et aligner le soutien des parties prenantes sur les politiques, les stratégies et les plans nationaux".

Le directeur général de la santé publique, Bernabé Gning, l’a confirmé.  "Pour mettre en œuvre ces engagements et repositionner les soins de santé primaires dans la politique nationale de santé, il convient d’entreprendre, dans les meilleurs délais, plusieurs actions ayant trait surtout au renforcement du cadre institutionnel des soins de santé primaires et à l’amélioration de l’accès des populations aux soins de santé".

Le DGSP a également fait quelques recommandations pour faire bouger les choses. "De cruciaux efforts ont été faits, mais il faudra davantage accentuer le recrutement notamment et veiller à une répartition équitable des ressources humaines de qualité un peu partout à travers le pays. Sur cette même lancée, poursuit-il, un accroissement du budget alloué au département de la Santé sera toujours le bienvenu. Sans omettre, enfin, la nécessité d'améliorer la couverture maladie pour les couches vulnérables", préconise M. Gning.

Digitaliser le secteur de la santé

Le ministère de la Santé a aussi réitéré son désir d'être à la pointe de la technologie, par la digitalisation de ses services. "Concernant la digitalisation du système de santé, notre secteur doit, en effet, être à l’heure du numérique et s’adapter au contexte actuel marqué par le développement rapide des technologies de l’information et de la communication", explique Siga Diop du pôle digital. Selon elle, le système digital des dossiers de santé permettra notamment de "procurer en permanence et de façon fiable des informations utiles aux acteurs dans le cadre de leur profession. Ça sera également l'occasion rêvée d'améliorer, de développer la télémédecine".

Enfin, par digitalisation, nous pouvons entendre le "regroupement des besoins exprimés par les directions et services en plateforme numérique, en une vraie base de données", explique-t-elle.

MAMADOU DIOP, STAGIAIRE

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