Publié le 3 Jan 2019 - 00:23
POUR UNE BONNE SITUATION SCOLAIRE AU SENEGAL

Le Saemss donne des solutions

 

Dans le cadre de ses réunions trimestrielles, le Bureau national du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) s’est réuni à Mbao pour faire l’évaluation de la situation scolaire du Sénégal.

 

Ce week-end, les enseignants ont débattu de plusieurs points, notamment du système de rémunération, lors d’une réunion. Un point sur lequel ils travaillent avec le gouvernement, selon Saourou Sène, leur secrétaire général, qui se désole de constater un ‘’faire semblant’’ de la part de l’Etat. Ce qui, selon lui, ne passera pas. Car, signale-t-il, ‘’nous souhaitons que le gouvernement comprenne que si nous voulons avoir une Fonction publique rénovée, capable de prendre en charge les préoccupations de l’émergence de notre pays, il est important que le système de rémunération des agents de l’Etat fasse l’objet d’un travail sérieux, afin que, pour le vote du budget 2019-2020, le gouvernement du Sénégal puisse proposer une nouvelle grille salariale qui corrige toutes les iniquités et les injustices’’.

Ce qui réglerait, à son avis, l’essentiel de ce qui posait des difficultés aux travailleurs sénégalais.

Aussi, le Bureau national du Saemss a exigé la création du corps des administrateurs scolaires qui regroupera les proviseurs, les censeurs et les principaux. Selon Saourou Sène, la proposition du gouvernement, qui est de reconsidérer la situation de ces administratifs, n’est pas la bonne. Il serait préférable, pour lui, de les former avant tout. ‘’Il faut nécessairement la création de ce corps et également voir les différents modules de formation que ces administratifs devraient avoir. Notamment la gestion des ressources humaines, la gestion financière, mais aussi en gestion administrative’’, souligne-t-il.

Par ailleurs, le Saemss a salué la promesse du président de la République de création d’une fondation des enseignants, à l’occasion du Grand Prix du chef de l’Etat pour l’Enseignant. Cependant, il ne souhaite pas que cela reste en l’état de promesse. ‘’Nous souhaitons que ça ne soit pas un effet d’annonce ou une promesse électorale, puisque nous sommes à une période préélectorale. Nous encourageons le président à aller vivement vers la création de cette fondation’’, indique le secrétaire général. 

PAPE MOUSSA GUEYE

 

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