Publié le 12 Dec 2023 - 06:18
ABDOULAYE BALDÉ, DG APIX :

“Nous montrerons au secteur privé qatari que...”

 

Pour le directeur général de l’Apix, Abdoulaye Baldé, le forum de Doha va permettre aux investisseurs qataris d’assiéger non seulement le marché sénégalais, mais ouest-africain.

 

Présent au forum de Doha, le directeur général de l’Apix a dit que cette rencontre est un rendez-vous mondial. Par conséquent, le Sénégal faisant aujourd’hui partie des pays qui émergent et dont les économies sont de plus en plus florissantes, il est important, selon Abdoulaye Baldé, que notre pays puisse venir à ce rendez-vous qu’il n’a jamais raté. C’est la raison pour laquelle il y a une importante délégation qui a pris part à cette rencontre mondiale pour montrer les opportunités qui s’offrent au secteur privé national, mais aussi international.

Il sera question, selon M. Baldé, de montrer les nombreuses facettes du Sénégal en termes d’investissement, de parler de l’environnement sénégalais des affaires qui est de plus en plus assaini.  ‘’Le thème de cette expo tourne autour de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire, de l'horticulture. Je pense que de ce point de vue, le Sénégal présente de nombreux atouts. C’est un domaine qui a connu une évolution très positive, ces dernières années. Nous sommes passés de 10 000 t à 100 000 t d’exportations avec un chiffre d'affaires qui tourne autour de 75 000 milliards de francs CFA qui sont générés par le secteur de l’horticulture.

C’est vrai que c’est un secteur florissant, mais de façon globale, nous allons présenter au secteur privé qatari et international qui sera là toutes les opportunités. Nous allons parler des partenariats publics privés (PPP) des possibilités qui sont offertes au secteur privé qatari et international. Soit de venir avec des PPP, soit avec des investisseurs où de s’associer en termes d’investissement avec le secteur privé national sénégalais. Nous allons essayer de leur montrer un peu l’environnement dans  lequel notre économie aujourd’hui baigne et surtout leur présenter les nombreuses opportunités que nous offrons en termes d’avantages douaniers, fiscaux et de plus en plus aussi dans le domaine foncier avec la mise en place des zones économiques spéciales’’, a confié le DG de l’Apix à la presse.

Selon lui, le Sénégal est aujourd’hui un pays phare en Afrique et qui est dans le cadre des différentes zones de libre-échange. Soit avec l’UEMOA ou la CEDEAO et de plus en plus dans la Zlecaf. ‘’Nous montrerons au secteur privé qatari que s’installer au Sénégal ne veut pas dire viser seulement le marché sénégalais, mais plutôt tout le marché ouest-africain. En Afrique, nous sommes 1,4 milliard d’habitants. Les projections disent que d’ici 2050, nous serons à 2,2 milliards d’habitants. Nous sommes à la fois un marché de production, car nous avons beaucoup de matières de production et nous allons aussi être un marché de consommation. De plus, en s'installant au Sénégal, notre pays a signé des accords de libre-échange avec 21 pays dans le monde’’, a-t-il précisé.

‘’On leur dira également que le Sénégal est un pays stable. C’est l’une de nos matières premières, la plus importante. Ce qui fait que le taux de réinvestissement est très important au Sénégal. Pour les entreprises qui sont installées au Sénégal, la plupart ont réinvesti sur un taux qui tourne autour de 65 % du taux d’investissement. Cela veut dire que ceux qui viennent y trouvent leur compte. C’est important aujourd’hui de leur montrer tous ces avantages pour le secteur privé. Aussi, nous allons leur dire que le Sénégal a fait des bonds importants ces dernières années en termes d’investissements directs et étrangers. On a toujours été dans le top 20’’. 

‘’En termes d’environnement des affaires, ces dernières années, nous avons fait beaucoup d’efforts’’

En outre, il a précisé que les perspectives économiques sont bonnes. ‘’Nous avons actuellement un taux de croissance qui tourne de 5 à 6 %. Mais les projections qui sont faites à partir de 2025 nous classent parmi les pays à plus fort taux de croissance dans le monde, dans les 10 premiers. Nous allons vers un taux de croissance qui tournera autour de deux chiffres, supérieur à 10 %. Tout ceci veut dire que les perspectives économiques du Sénégal sont bonnes’’.

CHEIKH THIAM (ENVOYÉ SPÉCIAL À DOHA)

 

Section: