Publié le 15 Jun 2013 - 22:25
CROISSANCE ÉCONOMIQUE

Le Sénégal vise un taux de 4% pour 2013

 

Une croissance de 4% en 2013, c'est l'objectif du gouvernement, d'après le ministre de l'Économie et des Finances, Amadou Kane. S'exprimant hier à Dakar, lors de la conférence sur l'orientation des flux financiers vers l'Afrique, à l'occasion des 20 ans du groupe Sup de Co, le ministre a indiqué qu'après les 3,5% de croissance obtenus en 2012, il s'agit pour le Sénégal d'atteindre 4%. Selon Amadou Kane, l'ensemble des critères et des indicateurs convenus avec le Fonds monétaire international ont été respectés. ''On a hérité d'un déficit budgétaire de 7,2%, nous sommes à 5,8% et  nous sommes engagés à aller en dessous de 4,2% avant 2015''.

Se prononçant sur l'orientation des flux financiers vers l'Afrique, sujet de la rencontre, M. Kane a noté qu'il s'agit d'un thème d’actualité ''dans un contexte où les donnes au niveau international sont en train d’être redessinées''. ''Les besoins de l'Afrique sont croissants, d'autant plus croissants que nous sommes dans une dynamique d'accélération de croissance nécessitée pas les défis qui sont les nôtres sur tous les plans.

Ces défis nous obligent à être plus innovants'', a-t-il souligné. Reconnaissant que les principaux donateurs et bailleurs de fonds rencontrent des difficultés, le ministre a assuré que c'est aux pays africains de trouver des ressources internes, d’être imaginatifs afin de générer de la croissance en améliorant la productivité de nos économies. ''Ce sont des paris qu'il faut oser lever. En ce qui concerne le Sénégal, nous sommes en train de travailler à consolider notre cadre macroéconomique'', a poursuivi le ministre.

De son côté, Mme Vera Songwe, directrice des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, a fait savoir que même si augmentent les besoins en infrastructures, en importations, en énergie, en transports... les flux financiers sont plus importants en direction des pays déjà développés. A l'en croire, les flux financiers vers les pays ne sont pas un acquis permanent mais un travail continu qui participe à les attirer. ''En 2007, pour la première fois, les flux financiers vers l'Afrique ont dépassé l'aide au développement. Cela a représenté une cassure. Il y avait beaucoup plus de flux financiers, car les privés investissaient plus sur le continent que les bailleurs de fonds'', a-t-elle relevé, tout en indiquant que l'Afrique devrait néanmoins investir elle-même.
 

ANTOINE DE PADOU

 

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