Publié le 9 Oct 2013 - 22:00
INFRASTRUCTURE AÉROPORTUAIRE

 Oumar Guèye veut l'AIBD pour fin 2014

 

 

Décembre 2014 ! C’est le deadline que le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Oumar Guèye, a donné au groupe en charge du chantier, Saudi Bin Laden, pour livrer l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). M. Guèye y a été hier pour ''constater l’état d’avancement des travaux''.

Valse continue des autorités à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) sis à Diass. Après la délégation parlementaire de la commission urbanisme et habitat de l’Assemblée nationale, puis le ministre des Transports et des Infrastructures, Thierno Alassane Sall, c’est au tour de son collègue du Tourisme et des Transports, Oumar Guèye d'aller visiter les chantiers du futur aéroport.

Hier donc, M. Guèye a fait le tour des infrastructures aéroportuaires notamment les halls d’embarquement, le salon d’honneur, la tour de contrôle, la piste d’atterrissage. Constat tiré par le ministre : ‘’Les travaux sont avancés, avec un taux de l’ordre de 70% ,mais il y a beaucoup de choses à faire.’’

Pourtant de l'avis du directeur régional de Saudi Bin Laden Group, Rogger E. Sawlan, les 30% restants dans l’exécution des travaux ne sont que des ‘’travaux de finalisation’’. Soit, a repris le ministre Oumar Guèye qui veut l'Aibd soit fonctionnel dès décembre 2014. ‘’L’entreprise m’a rassuré que si toutes les conditions sont réunies, en novembre 2014, l’aéroport pourrait être livré. Moi je dirais décembre 2014. J’ai accordé un mois supplémentaire pour la livraison de l’aéroport. Mais il faudrait que toutes les dispositions soient prises au niveau de tous les acteurs pour qu’en décembre 2014, l’Aéroport international Blaise Diagne puisse être fonctionnel’’, a déclaré Oumar Guèye. En décembre 2014, si la trésorerie marche, ‘’tout sera terminé’’, a insisté le directeur régional de Saudi Bin Laden. Pour cela, ‘’il faut encore des ressources supplémentaires’’.

C’est possible si…

Achever les travaux de l’aéroport d’ici décembre 2014, ‘’c’est possible’’, a renchéri Riadh Hentate, chef de mission de Studi International. ‘’C’est tout à fait possible et envisageable d’achever cet aéroport d’ici fin 2014’’, a-t-il soutenu. Mais d'après M. Hentate, il y a une condition sine qua non : ‘’Un concours de tous les intervenants : l’entreprise en premier lieu ; nous en tant qu'assistance, et toutes ces équipes qui interviennent.’’ ‘’La bonne volonté existe, mais il faut aussi débloquer une partie du financement. Il reste que tout le monde mette la main à la patte pour arriver à cet objectif’’, a-t-il plaidé.

En réponse, le ministre de tutelle a fait savoir que ‘’le gouvernement s’est mobilisé pour débloquer certaines situations (…) Il y a eu des injections d’argent frais dans les entreprises. Nous demandons également aux entreprises de faire des efforts parce que tout ne doit pas venir de l’État. Il faudrait, dans une synergie globale, que des solutions soient recherchées, aussi bien pour les bailleurs, pour que ce travail se termine en décembre 2014''.

Autant dire qu'il est question du nerf de guerre qui avait fait défaut et retardé les travaux.

Section: