Publié le 19 Jan 2019 - 10:30
LES MISES EN GARDE DE BARTHELEMY AUX 7 SAGES

‘’ Si jamais ils décident d’écarter Khalifa Sall…’’

 

A quelques heures de la publication de la liste définitive des candidats à la Présidentielle du 24 février 2019, Barthélémy Dias met en garde le Conseil constitutionnel quant à une éventuelle confirmation de l’invalidation de la candidature de Khalifa Sall.

Dans une vidéo postée sur sa page facebook, le maire de Mermoz Sacré Cœur  déclare à qui veut l’entendre que ‘’rien, ni personne n’empêchera’’ au candidat de la coalition Taxawu Senegaal ak Khalifa d’être de la course lors de ces prochaines joutes électorales. ‘’Je le clame tout haut et nous sommes sérieux, nous participerons à l’élection présidentielle du 24 février 2019 et il n’y a personne qui peut nous en empêcher. Les 7 sages ont certes publié la liste provisoire et nous avons entendu ce qu’ils ont dit mais cela ne nous engage pas’’, déclare-t-il. Et d’ajouter sur un ton menaçant : ‘’ils n’ont qu’à la confirmer lorsqu’ils vont publier la liste définitive mais, si jamais ils décident d’écarter Khalifa Sall, les juges constitutionnels seront responsables si le pays brûle’’.

Dans la même veine, Barthélémy Dias soutient que lui et ses camarades n’entendent pas reculer et accusent le régime de passer son temps à manquer de respect et à imposer sa puissance aux opposants. Pour lui, la seule réponse à cette attitude, c’est la résistance. Le Président du Conseil constitutionnel en a également pris pour son grade. ‘’Je le dis tout haut, nous ferons tout notre possible pour que tout le Sénégal sache qui est Pape Oumar Sakho. Qu’il sache qu’il est responsable de tout ce qui va se passer dans ce pays’’, menace l’édile socialiste

Par ailleurs, Barthélémy Dias est revenu sur son procès en appel dans l’affaire Ndiaga Diouf. Pour lui, il ne s’agit pas de procès mais plutôt, ‘’d’un divertissement, un coup de force, de l’oppression’’. Aussi tonne-t-il, ‘’moi je ne suis pas de ceux que l’on opprime ou intimide mais également ceux que l’on fait chanter’’. Toujours sur ce procès qui a été renvoyé au 10 avril prochain, il reste convaincu que s’il était encore avec Macky Sall et Ousmane Tanor Dieng, aucun magistrat n’aurait le courage de le convoquer pour le juger dans une affaire dans laquelle il est victime. ‘’Des individus m’ont trouvé sur mon lieu de travail, ils m’ont attaqué et voulaient attenter à ma vie Dieu m’a sauvé’’, se rappelle-t-il.

Section: