Un ancien militaire alpagué avec 200 pilules de volet

Un ancien militaire du nom de R. Bassane a été arrêté par les agents de l'antenne de la Direction de l'office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) de Fatick, alors qu'il tentait de franchir la frontière entre la Gambie et le Sénégal avec 200 pilules de volet. Il a été interpellé le vendredi dernier à Bara, une localité située entre la frontière du Sénégal et de la Gambie. Ses intentions étaient de les écouler sur le marché noir.
Selon les informations recueillies lors de son interrogatoire, Bassane, né en 1981, a expliqué qu'il se trouvait dans une situation financière difficile, depuis qu'il avait quitté l'armée. Dans l'espoir de se renflouer, il a décidé de s'adonner au trafic de drogue. Il s'est rendu en Gambie pour acheter la marchandise, mais son projet a été contrecarré par les autorités qui le surveillaient de près.
En effet, une fois en terre gambienne, il ne lui a fallu qu’une heure pour acheter la marchandise. Il a aussitôt pris le chemin du retour. Malheureusement pour lui, les limiers avaient eu écho de ses activités délictuelles. Ils le filaient sans qu’il le sache. Les éléments de la Docrtis de Fatick n’ont eu aucun mal à l’appréhender.
Interrogé sur ses intentions une fois de retour au Sénégal avec la drogue, il a déclaré qu'il comptait se rendre aux Almadies où la demande de volet est élevée. ‘’En cette veille de fête de Tabaski, les gens utilisent beaucoup le volet. Ça marche super bien. J’ai voulu arrondir aussi la fin du mois, en ces temps très durs’’, a-t-il confié aux enquêteurs.
Il a été déféré devant le procureur près du tribunal de Fatick pour les faits d'offre et cession de drogue.
Concernant le volet, c’est de l'ecstasy, une drogue répandue dans le monde entier et connue sous le nom de MDMA. Elle est considérée comme une drogue dure, en raison de ses effets sur le cerveau et des risques pour la santé qu'elle comporte. Très prisée par les jeunes, elle est la deuxième drogue la plus consommée parmi les 18-25 ans, après le cannabis et avant la cocaïne.
CHEIKH THIAM