Publié le 20 Jun 2013 - 07:18
POLÉMIQUE SUR LE SUCRE

Le Cero défend les intérêts de la Css et du Oualo

 

Du soutien pour la Compagnie sucrière sénégalais (Css) et ses employés. Le bureau du Cercle d’études et réflexions pour le Oualo (Cero) a demandé au gouvernement le blocage du sucre importé pour permettre l'écoulement du produit de la Css. Cette demande a été formulée à travers un communiqué reçu hier. Le Cero y parle de ''l’urgence'' et de ''la menace de suppression d’emplois au niveau de la Compagnie sucrière sénégalaise à cause du volume important du sucre importé dans le pays''. le Cercle d’études et réflexions pour le Oualo a demandé à l’État du Sénégal de bloquer le sucre importé.

''Nous demandons à l’État d’entamer des pourparlers avec la Css, les importateurs de sucre et les différents intervenants du secteur, pour examiner les conditions de mise à la disposition de la population d’un produit de qualité et à un coût raisonnable dans l’intérêt de toutes les parties'', dit le document signé du coordonnateur national du Cero, Diombass Diaw. Selon lui, la Css constitue un ''vecteur social de stabilité'' de la zone de Richard Toll et des villages environnants.  Et il appelle le gouvernement du Sénégal et particulièrement le chef de l’État à sécuriser l’emploi au niveau de la Css. ''Le sucre produit dans notre pays par la Css doit être protégé devant celui importé qui ne favorise que certains lobbys qui n’apportent que peu de valeur ajoutée dans le développement économique et social de notre pays'', soutient le texte. Lequel ajoute que la Css est le deuxième employeur de l’État avec ''plus de 7000 employés permanents et des dizaines de milliers d’emplois indirects vivant de la filière du sucre''. ''Une enveloppe salariale mensuelle de plus d’un milliard est ventilée dans la ville de Richard Toll et ses environs'', poursuit la même source.

En outre, ces ressortissants de la zone estime que le Oualo a accusé un retard  organisationnel dans la prise en charge efficiente de ses préoccupations de développement. ''Le manque d’eau potable dans certains villages malgré leur proximité avec le lac de Guiers en est une parfaite illustration. Ainsi que la récente fermeture de l’usine de tomates Socas de Dagana pose un problème très sérieux de pauvreté dans cette ville. Les emplois temporaires supprimés permettaient aux populations d’avoir un minimum de revenus durant les campagnes de production de tomates'', a souligné M. Diaw.

Dans la perspective des recherches de solutions et soucieux du développement du Oualo et de la paix sociale, le Cero envisage d’organiser un atelier de discussions sur la filière du sucre.

Habibatou Wagne

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