Publié le 4 Mar 2016 - 14:21
RENCONTRE ENTRE L’APCS ET LE MINISTRE DE LA CULTURE

Mbagnick Ndiaye adoube la presse culturelle

 

Le ministre de la Culture et de la Communication a reçu hier l’Association de la presse culturelle sénégalaise (APCS). Une occasion pour les deux parties de définir un schéma de collaboration.

 

Le ministre de la Culture et de la Communication a reçu hier une délégation de l’Association de la presse culturelle du Sénégal (APCS). Une rencontre qui a permis aux deux parties d’échanger sur les termes d’une collaboration ’collégiale’’ et ‘’franche‘’. Et un premier pas a été fait d’ailleurs dans ce sens. Car, si depuis la relance de ses activités, il y a à peu près deux ans, l’APCS court derrière la tutelle pour l’octroi d’un siège, sa requête est désormais satisfaite. ‘’Le siège est acquis. Et il est disponible à la Maison de la presse. Il s’agit de 2 bureaux. Je vous le dis dès à présent’’, a dit M. Ndiaye lors de la rencontre d’hier, dans les bureaux de son ministère.

De son côté, la présidente de l’APCS Oumy Regina Sambou a profité de l’occasion pour remettre au ministre un exemplaire du plan d’action de l’organisation qu’elle dirige. Il concerne les années 2016 et 2017. La formation étant le crédo de la nouvelle APCS, différents ateliers figurent ainsi dans l’agenda de l’Association. 

Convaincu de la nécessité de renforcer les capacités des journalistes culturels afin de rendre meilleures certaines productions, le ministre de la Culture et de la Communication est d’accord pour apporter son soutien. ‘’J’ai invité à cette rencontre le directeur des Arts et celui du Patrimoine parce que je pense qu’en matière de formation, ces deux départements peuvent beaucoup vous apporter. On ne va pas tout faire mais on va quand même participer à grands efforts’’, a-t-il promis.

Sur sa lancée, Mbagnick Ndiaye a dit son vœu de voir la presse culturelle s’employer à faire de sorte que le Sénégal soit une destination culturelle comme elle l’était du temps de Senghor. Pour cela, ‘’il faudrait qu’elle s’intéresse à ce qui se fait à l’intérieur du pays, y participe et vulgarise ces évènements. Ainsi, elle pourra également contribuer aux changements des valeurs’’, a souhaité le ministre. Une prière réalisable. A ce propos, le journaliste culturel officiant à Radio Sénégal international (RSI), Alioune Diop, de dire : ‘’Ces journalistes qui sont dans l’association, je les connais presque tous et je sais qu’ils sont assez militants. Il faut écouter les radios, regarder les télés et les pages culture des médias pour sentir l’engagement de ces derniers qui tiennent à animer coûte que coûte leur rubrique.’’

BIGUE BOB

Section: 
CULTURE : Thiès accueille les trésors retrouvés du champ de bataille de Samba Sadio (1875)
Dalifort Hip Hop
50 ANS DE CARRIÈRE DE SOULEYMANE FAYE : Célébration d’un demi-siècle d’art et de sagesse sur scène
RENTRÉE SCOLAIRE 2025/2026 : L’U2PF mise sur l’égalité des chances
LIVRE – DJEMBERÉ, CELLE QUI CHANGE TOUT : Une résiliente face au chaos institutionnel et social
PROLIFÉRATION DES MÉDIAS ÉTRANGERS : Péril sur la souveraineté
ACCES 2025 : Le musique africaine rencontre le monde à Pretoria
TROISIEME EDITION FESTIVAL JOTAAY JI : Dakar a vibré aux voix du féminisme 
BARRIÈRES À L’AUTONOMISATION DES FEMMES : La plaidoirie de l’AJS
SUNU YEUF : Championne de la diffusion des séries sénégalaises
DECES D'ABDOULAYE DIALLO : Ngor perd son Berger
Oscars 2025
EL HADJI CHEIKHOU SALL DE LEBALMA SUR L’ INCUBATION ET LE FINANCEMENT : ‘’La Fintech est une révolution qui redonne le pouvoir aux populations’’
THIÈS – DÉNONCIATION DU RETARD DANS LA MISE EN ŒUVRE DE SON AUTONOMIE : L’ENSA en grève de 72 heures
DÉTACHEMENT DU MINISTÈRE DE LA CULTURE, NOMINATION D’AMADOU BA : Un espoir pour les acteurs
JANT BEATS FESTIVAL : Un nouvel événement audacieux dans le paysage culturel
BRASSAGE RDC-SÉNÉGAL : Cœur de lion et de léopard
CHEIKH NDIGUEL LÔ : ‘’Ma retraite, c'est ma mort’’
CÉLÉBRATION DES 50 ANS DE CARRIÈRE DE CHEIKH NDIGUEL LÔ : Cinq décennies de succès mondial  
6E EDITION DIALAWALY FESTIVAL : Trois jours de rythmes, de couleurs et d’unité à Dagana