Publié le 18 Jun 2020 - 13:58

Sodav/Omart

 

Dans le cadre de l’appui spécifique au secteur des arts et de la culture du président de la République, la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) a bénéficié de la somme d’un milliard. Ce, grâce au caractère transversal de cette structure de gestion collective qui compte dans ses rangs des musiciens, des artistes plasticiens, des danseurs, des comédiens, des producteurs… donc toutes les filières. Elle a la capacité d’enrôler le maximum de potentiels bénéficiaires du fonds.

Alors que les discussions et concertations sont en cours et n'ont encore abouti à aucune résolution définitive, un communiqué de l’Observatoire de la musique et des arts (Omart) en date du 12 juin dernier, largement relayé, accuse la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) de vouloir s'accaparer de 50 millions de francs destinés à tous ses ayants droit.

‘’Des représentants du ministère de la Culture, certains acteurs culturels et quelques membres de la Société du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) proposent de défalquer 50 millions de per diem et frais de coordination sur le milliard et défalquer 85 millions pour l’audit, soit 135 millions soutirés du milliard. Et pour distribuer les 865 millions de francs CFA aux artistes et acteurs culturels’’, lit-on dans la note. Des révélations qui ont choqué. En réalité, il n’en est rien, selon nos informations. Car la Sodav a décidé d'effectuer la distribution de l’aide aux artistes sans contrepartie financière, à la grande satisfaction de tous les participants.

...D’ailleurs, le comité sous-secteur musique a apporté un démenti aux accusations de l’Omart. À travers un communiqué reçu à ‘’EnQuête’’, il condamne les propos ‘’fallacieux et grotesques’’ contre la Sodav. Ledit comité rappelle que la Sodav n'a aucun pouvoir de décision dans ce processus. Elle y participe, dit-il, uniquement en tant que support technique habilité à distribuer l'aide destinée aux artistes. Elle est, en conséquence, tenue d'appliquer les instructions données par le ministère de la Culture sur la base des propositions des acteurs culturels. Par ailleurs, le comité sous-secteur musique a fait part de sa détermination à faire face ‘’aux attaques injustes et infondées’’ portées par l'Omart contre la Sodav et ses dirigeants, le ministre de la Culture, son conseiller technique, le directeur des Arts et, par extension, tous les représentants de notre secteur’’. Il prévient qu’il se réserve toutes formes de riposte légale et règlementaire, en cas de récidive.

 

Section: 
CHEIKH NDIGUEL LÔ : ‘’Ma retraite, c'est ma mort’’
CÉLÉBRATION DES 50 ANS DE CARRIÈRE DE CHEIKH NDIGUEL LÔ : Cinq décennies de succès mondial  
6E EDITION DIALAWALY FESTIVAL : Trois jours de rythmes, de couleurs et d’unité à Dagana
ARTS VISUELS : L'identité et la souveraineté en question
FRANÇOIS AKOUABOU ADIANAGA (DG FESPACO) ‘’Il faut travailler sur la distribution du cinéma en Afrique’’
DIFFUSION ET EXPLOITATION DES FILMS AFRICAINS : Mobiciné, un modèle de réussite en Afrique
FESTIVAL IMAGE DU FLEUVE (FIF) DE BOGHÉ : « Destin d’un migrant » d’Omar Brams Mbaye remporte le Grand Prix
Festival 72 heures de Yarakh
FESTIVAL IMAGE DU FLEUVE DE BOGHÉ : Le Sénégal bien représenté
ACCES A L'INFORMATION : Entre ambition légale et défis de mise en œuvre
ANIMATEURS CULTURELS ET CONSEILLERS AUX AFFAIRES CULTURELLES : Le clash s’accentue avec la tutelle 
DÉFIS DE PROFESSIONNALISATION ET DE STRUCTURATION : Formation des artistes, une innovation majeure dans le Salon national des arts visuels
SALON NATIONAL DES ARTS VISUELS : Balla Ndao  remporte le prix du Président de la République
SALON NATIONAL DES ARTS VISUELS 2025 : Ancrage territorial, vitrine des créatrices, pluralité de techniques 
À Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal
DÉFICIT DE COMMISSAIRE ET SCÉNOGRAPHE KHA’AB World Culture prend des mesures
ARCOTS
AÏSSA MAÏGA (ACTRICE-RÉALISATRICE) : Un modèle pour les femmes noires
Une si longue lettre au cinéma
CONTRÔLE DES TERRITOIRES, TRAFICS, DÉCISIONS ÉTATIQUES, CHANGEMENT CLIMATIQUE… : Ces facteurs de standardisation des peuples nomades