Publié le 17 Jun 2013 - 18:34
SUPPRESSION» SOUHAITÉE DU MINISTERE DE LA BONNE GOUVERNANCE

Imam Mbaye Niang confirme Moustapha Diakhaté

Monsieur Abdou Latif Coulibaly, Ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, Porte parole du Gouvernement

 

La sortie du président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Moustapha Diakhaté, n'arrête pas de faire des vagues. En séminaire à Saly avec les députés membres intergroupes membres du Réseau panafricain de lutte contre la corruption (APNAC), il a plaidé la suppression pure et simple du ministère pour la Promotion de la Bonne gouvernance que dirige Abdou Latif Coulibaly. En lieu et place, Diakhaté a proposé la mise sur pied d'un Observatoire indépendant de tous les pouvoirs afin de mieux structurer la lutte contre la corruption dans un cercle d'efficacité transversale.

Face aux critiques qui se sont élevées contre la démarche de Moustapha Diakhaté, le député Mbaye Niang, membre de la coalition majoritaire et président du Réseau Apnac, a rendu public hier un communiqué à cet effet. Et c'est pour affirmer que les propos de son collègue on «été sortis de leur contexte et interprétés de manière abusive.»
Pour le secrétaire général du Mouvement de la Réforme pour le développement social, «l'intervention du président Moustapha Diakhaté qui n'avait aucun caractère personnel visait plutôt à hisser la réponse institutionnelle pour porter la politique nationale de promotion de la bonne gouvernance à un niveau englobant les trois pouvoirs (Exécutif, Législatif, Judiciaire).» Or, cette ambition «nécessite la mise en place d'une haute autorité indépendante», indique le communiqué reçu à EnQuête.

Le ministère en charge de la Promotion de la Bonne gouvernance est souvent l'objet d'attaques liées à la pertinence de son existence dans l'architecture actuelle des institutions de la République qui s'occupent de corruption et de gouvernance.
 

AMADOU NDIAYE

 

 

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