Publié le 28 Apr 2018 - 04:47
TRANSPORT AERIEN DES ETATS MEMBRES DE L’UEMOA

La sécurité au cœur des préoccupations

 

En conclave à Dakar, les ministres chargés de l’Aviation civile de l’Uemoa planchent sur l'opérationnalisation de l’Agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile (Acsac) et la ‘’doter de ressources propres durables’’.

 

La communauté des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) demeure la seule en Afrique subsaharienne à ne pas disposer d’une agence régionale de supervision de la sécurité opérationnelle, dans le domaine de l’aviation civile. En 2013, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa a adopté l’acte additionnel portant création de l’Agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile (Acsac). Mais il reste à approuver le projet de décision fixant le taux et les modalités de la redevance communautaire de sécurité et de sûreté de l’aviation civile.

Hier, la question a été au cœur de la réunion des ministres des 8 pays membres de l’espace en charge de l’Aviation civile qui s’est tenue à Dakar. Ces derniers se penchent sur l’examen et l’approbation de projets de textes relatifs à l'opérationnalisation de l’Acsac. ‘’Les projets de textes visent à doter l’agence communautaire de ressources propres durables. Il constitue l’acte devant consolider l’ossature de l’Acsac et permettre la conduite et l’avancée harmonieuse de processus d’intégration dans le domaine du transport aérien’’, a indiqué la ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires sénégalaises. Présidant la cérémonie d’ouverture, Maïmouna Ndoye Seck a soutenu que c’est conscient de l’importance de la réalisation de ce chantier ‘’majeur’’ que la réunion des ministres chargés de l’Aviation civile des Etats membres a consacré sa dernière rencontre tenue le 6 juillet dernier à l’examen desdits projets de textes communautaires. Ce faisant, le projet de règlement portant statut organisation et fonctionnement de l’Acsac a été adopté.

Pour la ministre, la mise en place et l’opérationnalisation de cette structure ‘’constitue, sans nul doute, la réforme majeure du programme commun du transport aérien des Etats membres de l’Uemoa’’.

Une redevance de 260 F Cfa par passager proposée

En outre, dit la ministre, ‘’l’adoption d’un cadre juridique en notre espace communautaire a conduit le Sénégal à s’inscrire dans la dynamique du renforcement des capacités des administrations de l’aviation civile avec des réalisations comme la création de l’Agence nationale pour l’aviation civile et la météorologie, conformément à la directive communautaire portant statut des administrations de l’aviation civile des Etats membres de l’Uemoa, la construction et la récente mise en service de l’aéroport international Blaise Diagne’’ qui s’affirme comme une plateforme majeure du trafic aérien régional et la création et la mise en exploitation de la compagnie aérienne Air Sénégal Sa. ‘’Cette dernière sera déployée sur les réseaux domestiques, de voisinages interafricains et intercontinentaux, qui facilitera des partenariats avec d’autres compagnies aériennes. Car nous connaissons les difficultés pour voyager entre nos pays’’, a-t-elle fait remarquer.

Réalisateur du chantier, le commissaire chargé du Développement de l’aménagement du territoire communautaire et des transports de l’Uemoa a expliqué que l’examen de projets est soumis sur la base d’une redevance de 260 F Cfa, soit l’équivalent de 0,5 dollar environ par passager et pour un aller simple, une fluctuation de charge est prise en compte.

AWA FAYE

 

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