Publié le 3 May 2019 - 21:33
TROIS QUESTIONS A ALI BEN TAHER SG DE LA BICIS

‘’Pourquoi nous continuons à soutenir Saint-Louis jazz…’’

 

Vous avez représenté le directeur général de la Bicis au 27e Saint-Louis jazz qui dédié aux femmes. Est-ce que la Bicis trouve un sens particulier à la thématique de cette année ?

On a eu l’occasion d’assister à de très très belles prestations, cette année, avec une contribution d’artistes locaux, régionaux et internationaux. C’est quelque chose de formidable. Je pense que tous les Saint-Louisiens devraient être fiers de ce que l’Association Saint-Louis jazz a accompli, à travers cette édition.

Une édition qui a été placée sous le sceau de la femme. C’est la troisième fois que je viens à ce festival et cela me fait toujours plaisir. Pour la thématique, c’est une très belle coïncidence, puisque, cette année, le groupée BNP Paribas a affiché son soutien à l’initiative ‘’he for she’’, laquelle est lancée avec les Nations-unies. Cela correspond également avec le lancement d’un programme avec Onu femmes qui vise à rendre les femmes qui pratiquent l’agriculture beaucoup plus résilientes face aux changements climatiques. Il a été lancé cette année. D’ailleurs, le responsable de l’engagement du groupe BNP Paribas était en visite à Saint-Louis, il y a à peine trois semaines dans le cadre du lancement de ce programme. C’est donc une très belle coïncidence. On va dire que c’est l’année de la femme. Au nord du Sénégal et particulièrement à Saint-Louis.

Le groupe BNP Paribas soutient différents festivals de jazz, à travers le monde dont Jazz à Ouaga, jazz à Abidjan et Saint-Louis. Pourquoi cet attachement à cette musique ?

Ce sont des choix qui ont été faits par la fondation du groupe BNP Paribas. Elle existe depuis bien longtemps. Elle fait la promotion de l’art, de la culture, de la musique. Le choix fait sur le jazz date de plusieurs années et qui grâce à nos filiales qui sont notamment présentes en Afrique subsaharienne ont pu le maintenir. Cela tombait donc bien et cela nous convient très bien. La Fondation participe dans le sponsoring du festival de jazz de Saint-Louis, de celui de Conakry, de Ouaga et d’Abidjan dans une moindre mesure. C’est un choix qui a été fait au niveau de la Fondation. Nous en sommes ravis, parce que cela nous permet, nous filiales locales, d’afficher notre sponsorship, notre partenariat à ces activités culturelles qui sont de portée locale, mais aussi internationale.

Aujourd’hui, certains trouvent qu’il y a beaucoup de problèmes dans l’organisation du festival de jazz de Saint-Louis, malgré tout BNP Paribas continue à le soutenir. Pourquoi ce choix ?

Je fais partie des gens qui regardent toujours les côtés positifs. Et pour moi, le côté positif est que c’est une manifestation de qualité, avec des prestations de qualité et des acteurs engagés. Bien entendu, il y a toujours des difficultés dans l’organisation, des problématiques liées aux imprévus, aux agendas des artistes, à la sécurité, etc.

Quand on organise un évènement international, il y a forcément des difficultés. Mais l’équipe en place a toujours prouvé qu’elle était capable de conclure et de faire une organisation qui, globalement, se tient dans de très bonnes conditions. C’est la troisième fois que je participe à ce festival et j’ai vu une organisation en place, un système de sécurité efficient, des artistes plutôt satisfaits de la qualité de la scène et surtout des participants, qui viennent de tous les pays, ravis. C’est cela qui est important et, à mon avis, c’est ce qu’il faut souligner.

Des problèmes, il y en a eu, il y en a et il y en aura toujours. C’est cela le rôle de l’équipe d’organisation, de résoudre ces problèmes. Il y a le projet de passage de l’association à une fondation. Cela va permettre de pérenniser davantage les ressources financières. C’est un projet que nous suivons avec l’équipe d’organisation et nous regardons dans quelles mesures nous sommes capables de les accompagner. Des problèmes, il y en aura, parce que c’est la vie. Nous tous avons des problèmes au quotidien que nous essayons de régler. Ce qui est important et ce sur quoi il faut, à mon avis, mettre l’accent est la réussite de cet évènement culturel.

B. BOB

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