L'Unis flingue les droits-de-l'hommistes

A chacun son défenseur. Alors que la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine des droits de l’Homme (Raddho) et Amnesty International section Sénégal (AI Sénégal) exigent de l'État qu'il respecte la décision de la Cour de la CEDEAO à propos de l'interdiction de sortie du pays faite à des responsables libéraux (Karim Wade, Oumar Sarr, etc.), l’Unis flingue les droits-de-l'hommistes.
Dans un communiqué reçu hier, l'Union nationales des indépendants (Unis) demande à ces organisations de droit de l’Homme de ''cesser d’acculer la Crei (Cour de répression de l'enrichissement illicite) et de défendre l’intérêt public et non les pilleurs du défunt régime''. D'après l'Unis, ''le jugement de la CEDEAO ne peut se substituer à la volonté populaire ni aux lois nationales qui la consacrent''.
Elle appelle en outre les organisations de droit de l’Homme à ''respecter la liberté du procureur d’apprécier l’opportunité de maintenir l’interdiction de sortie du territoire aux personnes visées par l’audition sur les biens mal-acquis. Elles doivent surtout respecter la volonté du peuple sénégalais de mettre fin au pillage continu de son économie, régime après régime, dans la plus totale impunité, sans que ces mêmes organisations ne mènent bataille contre le déni des droits économiques des populations qui sont aussi fondamentaux que n’importe quel autre droit humain''.
La même source martèle que ''la traque des biens mal acquis est une procédure exceptionnelle pour répondre à une situation exceptionnelle à travers la Crei. Toutes les parties en sont conscientes et doivent l’accepter ainsi''.
Enquête
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