Publié le 15 Jan 2014 - 18:35
112E EDITION DU GAMOU DE TIVAOUANE

Al Amine appelle à la solidarité

 

Dans le contexte actuel où la vie sociale est difficile, seule la solidarité serait la voie de salut des musulmans, selon Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine.

 

‘’Le gamou de cette année intervient dans un contexte de crise mondiale’’, a déclaré Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, lundi soir à l’occasion de la célébration de la nuit du Prophète (PSL) à la mosquée Seydi Boubacar Sy. Partant de ce constat, il a  exhorté les Sénégalais à cultiver la solidarité. ‘’Le principe de la solidarité doit être réalisé. C’est un devoir de musulman et c’est nécessaire dans la société où nous évoluons’’, a-t-il plaidé.

Selon le religieux, si chacun sait qu’il peut compter sur son prochain, les écueils et difficultés se résoudront facilement. ‘’On demande à ceux qui ont des problèmes de retourner à l’islam. C’est l’unique solution. Il faut prendre exemple sur le Prophète Mouhammad (PSL)’’, a ajouté Al Amine. D’autant plus que ce dernier a dit : ‘’Qui aide son prochain sur terre sera aidé par Dieu, le jour du jugement dernier.’’ C’est dans ce sens que s’inscrivait jadis la dynamique des dahiras. ‘’Les caisses des dahiras, c’était pour le social et non pas pour le marabout ou les dirigeants des dahiras’’, a-t-il rappelé.

Dans la même mouvance, il a demandé aux disciples de faire abstraction de la vengeance et de la trahison. ‘’Il faut savoir pardonner et avancer’’, a-t-il dit. ‘’Il n’est pas également bon, quand on est en groupe, de divulguer les secrets de l’autre ou de le vilipender publiquement’’, a-t-il souligné. C’est à croire qu’il s’adressait aux coalitions de partis politiques ou aux politiciens. Il a également exhorté les jeunes à travailler.

''Serigne Babacar Sy n’a jamais dépensé un franc, sans en vérifier l’origine licite''

Embouchant la même trompette que son duettiste, lors de cette conférence du Maouloud, Serigne Mbaye sy Abdou a déclaré : ''Il faut travailler. Il n’est nullement important de rester assis devant les mosquées et de bavarder pendant toute la journée’’. Il leur a servi en exemple Seydi Aboubacar. ‘’Serigne Babacar ne faisait que travailler’’, a-t-il précisé. Et seul le travail paie.

‘’Il est maintenant couramment dit que ''xaalis ken duko ligééy, dañu koy lijënti. Je ne sais pas comment cela pourrait se faire. Nous ne connaissons pas cela nous. Serigne Babacar Sy n’a jamais dépensé un franc, sans en vérifier l’origine licite’’, a renseigné Al Amine.

BIGUÉ BOB

 

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