Publié le 4 Mar 2016 - 17:30
RETARD DANS L’ATTRIBUTION DE LA LICENCE 4EME GENERATION

L’Optic renvoie l’Etat et les opérateurs dos à dos

 

Le Président de l’organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication a reçu hier la presse dans ses bureaux. Une occasion pour Antoine Ngom de donner son avis sur le retard dans l’attribution de  la licence  4G.

 

En conférence de presse hier, le Président de l’organisation des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) Antoine Ngom a analysé la situation de l’économie numérique au Sénégal. C’est ainsi qu’il s’est prononcé sur le retard de l’attribution de la licence 4G aux opérateurs de télécommunications existants au Sénégal. Il n’impute la faute de ce retardement à aucune des deux parties (ndlr l’Etat et les opérateurs de télécommunication). Même s’il conçoit qu’on ‘’peut à travers des experts d’un côté et de l’autre donner son argumentation et prouver que son argumentation est bonne’’. Seulement, ‘’ce n’est pas par presse interposée qu’on devrait faire cela’’, pense-t-il. Par conséquent, les méthodes utilisées jusqu’ici des deux côtés ne sont pas les bonnes. Encore que les bonnes questions ne sont pas posées.

‘’Je pense que les principales questions qu’on doit se poser c’est : ‘’Que veut-on faire ?’’ Veut-on privilégier l’aménagement numérique du territoire et permettre à tout Sénégalais, partout où il est, de pouvoir avoir accès à la 4 G sachant  qu’aujourd’hui même, la 3G n’est pas partout ? Ou avec la 4 G, on va choisir des endroits où le potentiel est plus important ?’’ se demande-t-il. Avant d’ajouter : ‘’On ne peut pas avoir le maximum en aménagement du territoire et avoir le maximum en terme de licence’’. Et même si on y arrivait ‘’dans ce cas-là, le consommateur va trinquer. Les opérateurs il faut qu’ils fassent payer en investissements, il faut qu’ils puissent retrouver ça dans le prix qu’ils font payer au consommateur. Si le prix est élevé, ils ne vont pas souscrire à la 4 G et l’opérateur ne va pas se retrouver’’, soutient M. Ngom.

Pour sortir de cette impasse, le Président de l’Optic  appelle toutes les parties prenantes à une large concertation. ‘’On a invité toutes les parties dans le but de trouver une solution alliant au mieux l’intérêt des utilisateurs, des différents acteurs et une bonne évolution du secteur. La position d’Optic a toujours été de privilégier le dialogue public/privé en amont de toutes les décisions structurantes pour le secteur de l’économie numérique’’, rappelle Antoine Ngom. 

BIGUE BOB

 

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