Publié le 19 Dec 2022 - 17:54
400 MILLIONS USD POUR SORTIR D’‘’AVATAR 2’’

Une vision écologique malgré l'artifice 

 

"Avatar 2’’ ou ‘’Avatar : la voie de l'eau", est dans les salles de cinéma, plus d’une décennie après la sortie du volet 1. Le budget de ce film qui montre la beauté de la forêt et des fonds marins dépasse les 400 millions de dollars.

 

Sortir un ‘’Avatar’’, tous les deux ans au moins jusqu'à la cinquième. Telle est la volonté du réalisateur James Cameron qui a aussi écrit le scénario de cette science-fiction avec Josh Friedman.  Malgré les décalages de sortie, le réalisateur américain est sur la bonne voie. ‘’Avatar 2’’, qui dure trois heures, est dans les salles, plus d'une décennie après le premier volet. Ce  week-end, le cinéma Pathé Dakar  a refusé du monde. En tout cas, James Cameron veut que le film ‘’soit le troisième ou quatrième film le plus rentable de l’histoire’’. Car le budget du film est ‘’très foutrement’’ élevé, selon le réalisateur.

‘’C’est la pire analyse de rentabilisation de l’histoire du cinéma. Pour être rentable, vous devez être le troisième ou le quatrième film le plus rentable de l’histoire. C’est votre seuil de rentabilité’’, dit-il. Cela ne devrait pas être un souci. ‘’Avatar la voie de l’eau’’ est apprécié. Et jusque-là, tous les films de James Cameron sont rentables. C'est le cas de ‘’Titanic’’ avec ses 2,2 milliards de dollars de recettes. Le budget de la production d’‘’Avatar 2’’ s'élève à plus de 400 millions de dollars. D’où les performances techniques de ce film tourné en 3D, qui doit être diffusé en 2D, 3D et 4DX (fauteuils avec mouvements et effets sensoriels) dans toutes les salles.

Dans le film, on assiste au retour de certains personnages. L'ancien Marine Jake Sully incarne Na'vi, l'espèce bleue autochtone. Il a formé une famille nombreuse, mais soudée avec Neytiri, vivant en harmonie avec la forêt. Les méchants humains, à bord d'un vaisseau bardé de robots de guerre, sont revenus pour s'emparer des précieuses ressources de Pandora.

Traqués de tous bords, Na'vi et Neytiri vont chercher les voies à emprunter pour se protéger les uns les autres. Pas question de faire la guerre, sans y être préparé. Ils n'ont d’autre choix que de quitter leur foyer. Ils trouveront refuge auprès d'une autre tribu, adaptée à la vie marine et dirigée par Ronal (interprétée par Kate Winslet). La guerre contre les humains est inévitable.

Le film est une critique de l'hégémonie américaine et la vanité de l'espèce humaine.

Un message écologique

En effet, James Cameron est fasciné par les fonds marins. La portée écologique de son film est qu'il suscite une forte émotion pour la nature et l'envie de se battre pour celle-ci.

Mais pour certains, il y a un paradoxe entre le message écologique et le film exclusivement fait en images numériques. C'est-à-dire que la vision écologique repose sur l'artifice, sur l'ordinateur. Il y a beaucoup d’effets spéciaux. En tout état de cause, dans ‘’Avatar 2’’, les images numériques sont spectaculaires dans l'univers de James Cameron, grâce aux moyens techniques. Les acteurs sont filmés sur fond neutre et leurs mouvements et expressions sont retranscrits numériquement avec l'utilisation de la technique de ‘’capture de mouvement’’. L’élément nouveau est que de nombreuses scènes ont été tournées en apnée et une piscine géante a été construite pour l'occasion.

Le film ne s'encombre plus du dialecte Na'vi, ni des branchements pour intégrer le corps des Na'vi. Seuls coexistent désormais les humains, les Na'vis et leurs hybrides.

‘’Je suis une sorte de filtre central de tout, mais j'ai de nombreux artistes qui travaillent pour moi, dessinent les personnages, l'architecture, le monde, les plantes, les costumes’’, a expliqué James Cameron.  ‘’Le cœur, l'émotion, la créativité... Tout cela arrive d'abord" lors du tournage des scènes en prise de vue ‘’réelle’’. ‘’Ce n'est qu'ensuite que le travail technique commence", a-t-il ajouté.

BABACAR SY SEYE

Section: 
15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Seulement deux prix remportés par le Sénégal
BIENNALE DE DAKAR : Un éveil artistique, selon Bassirou Diomaye Faye
CÉRÉMONIE D'OUVERTURE DE LA 15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Dak’Art pour un voyage culturel
EXPOSITION ‘’FAIRE LIEU’’ À DAKAR : Cinq lieux africains comme espaces de transformation
BIENNALE DE DAKAR   - EXPO ‘’DEVOIR DE MÉMOIRE’’ : Un modèle d’engagement culturel
Goncourt 2024
PRÉSENTATION TAARU SÉNÉGAL : La première Symphonie d'Amadeus
PARTICIPATION DES USA À LA BIENNALE DE DAKAR : Mettre en lumière l’influence de la culture africaine sur l'art américain
MARIAM SELLY KANE - JOURNALISTE : Une voix pour les femmes et les enfants
MBOUR - MONITORING SUR L'ÉMIGRATION CLANDESTINE : La Commission nationale des Droits de l'homme à la recherche de solutions
PROJECTION DU FILM ‘’FÀTTE XAJU FI’’ : Un appel à la mémoire pour la bonne gouvernance
1er SALON INTERNATIONAL DU TOURISME DU LITTORAL ET DE LA CROISIÈRE (SATOLIC) : Le Sénégal à la conquête du tourisme maritime
LE SÉNÉGAL EN ROUTE POUR LA COMPÉTITION AFRO BREAK À ACCRA : Une formation réunit les jeunes talents du break dance au CC Blaise Senghor
LA GÉNÉRATION BREAK DANCE DU SÉNÉGAL : Entre passion, défis et évolution
APRÈS 11 ANS D'ABSENCE ET DE RECHERCHE : Abou Aw explore le mbalakh classique
SENEGAL-LITTERATURE / ”Dr Ibra Mamadou Wane, les secrets d’un serviteur” : Retour sur l’histoire culturelle du Sénégal et l’itinéraire d’un fils du Fouta
PALMARÈS DAKAR SÉRIES 2024 : Très peu de prix pour le Sénégal
DEUXIÈME ÉDITION DU FESTIVAL DAKAR SÉRIES : Un tremplin pour la créativité et les talents africains de l’audiovisuel
Hajj 2025 : Le Renophus demande l'ouverture diligente des inscriptions
AVANT-PREMIÈRE DE "BLACK TEA" AU CINÉMA PATHE DE DAKAR : Un hommage à l'humanité et à la diversité culturelle