Publié le 18 Mar 2013 - 21:02
75 ANS DES ÉCLAIREURS ET ÉCLAIREUSES DU SÉNÉGAL

Promouvoir la paix par le Scoutisme

Dans le cadre de la célébration de leur 75 ans d’existence, les Éclaireurs et Éclaireuses du Sénégal (Eeds) ont rappelé qu'un monde meilleur est possible par la promotion de la citoyenneté et de la paix par le Scoutisme.

 

Les Éclaireurs et Éclaireuses du Sénégal (Eeds) ont commémoré leurs 75 ans d’existence. En cette occasion, ils ont rappelé le sacerdoce qui fonde leur mouvement, à savoir : promouvoir la citoyenneté, la paix, le civisme, l’éducation et la sécurité alimentaire par le Scoutisme. Un mouvement d’éducation non formel basé sur le volontariat, qui vise à inculquer aux jeunes le patriotisme, afin de rendre service en toute occasion.

 

Au cours des panels, l’ancien ministre de la Culture, Abdoulaye Elimane Kane, et ancien éclaireur, membre de la fraternité, a souligné que sans l’acceptation des différences et des diversités dans les domaines de la politique, de l’éthnie, de la religion et de l’idéologie, ‘’la paix ne pourra pas régner’’. L'ex-ministre socialiste de souligner que l’une des préoccupations essentielles de l’homme est la culture de la paix et de la solidarité. Car, selon lui, la présence sur terre de l’espèce n’a de sens, si elle n’est fondée sur la paix. ‘’Tout ce qui n’est pas paix détruit l’homme, détruit la planète’’, a-t-il lancé aux jeunes scouts massivement présents.

 

Évoquant le père fondateur du Scoutisme, Baden Powell, qui a vécu en Afrique dans la province du Transvaal, il dira : ‘’Vu leur mode de vie, il en a tiré un programme de formation des jeunes, leur insertion dans la nature, la recherche de l’harmonie avec la nature, un phénomène qui a une très forte dose de symbolisme qu’on appelle la totémisation’’. De son côté, Mamadou Mbaye, le représentant du Directeur de la jeunesse, a pointé le manque de civisme, sans quoi on ne pourrait asseoir les bases d’un développement au Sénégal.

 

D'anciens éclaireurs ont pris part à la commémoration. Notamment le professeur Alassane Ndao (ancien doyen de la faculté de Lettres), Abdou Ndare Ndiaye (ancien DG de l’Enam) ou encore Madame veuve Prince Nelson (Sénégalo-béninoise).

 

Aida DIÈNE

 

 

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