Publié le 26 Jan 2024 - 15:17
ADVERSAIRES DES ÉLÉPHANTS EN 8ES DE FINALE

Les Lions restent sereins

 

L’équipe du Sénégal a entamé la préparation de son 8e de finale contre la Côte d’Ivoire. Face à la presse hier, après la séance d’entrainement, Pape Matar Sarr et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye ont rassuré sur l’état d’esprit du groupe, qui garde la sérénité.

 

Les champions d’Afrique en titre sont revenus frais, après une journée de pause, au lendemain de leur victoire face à la Guinée. Les Lions ont démarré la préparation des huitièmes de finale face à la Côte d’Ivoire, hier, à l’annexe du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, dans une ambiance décontractée. Le groupe était pratiquement au complet, sauf Pape Guèye qui a ressenti une douleur au niveau du mollet lors de la rencontre contre le Syli, mardi dernier. Sous la direction d’Aliou Cissé, l’équipe s’est entrainée pendant quasiment une heure trente. Toujours convalescent, Youssouf Sabaly a travaillé en aparté avec le préparateur physique.

Pour poursuivre la mission de conservation du titre, les hommes de Cissé devront surmonter l’obstacle de la Côte d’Ivoire, lundi prochain. Malgré le fait de devoir faire face au pays hôte, les Sénégalais gardent la sérénité. ‘’Après notre match contre la Guinée, on savait que c’est une autre compétition qui allait démarrer. Donc, on est resté concentré. Quel que soit l’adversaire qu’on allait avoir, on a rien changé dans nos habitudes. On garde l’humilité et personne n’entend parler du Sénégal en dehors de la pelouse’’, a fait savoir Abdoulaye Niakhaté Ndiayé à la fin de la séance d’entrainement.

Pour Pape Matar Sarr, ce n’est plus le moment d’avoir la pression.  ‘’On sait tous que la Côte d’Ivoire est une bonne équipe, même s’ils ont eu peu des difficultés. Cela ne change rien, c’est la Can. Ça se joue sur des détails. En ce moment, il n’y a plus de pression, soit tu passes soit tu ne passes pas. On essaye de garder notre sérénité et d’aborder le match de la meilleure des façons pour le gagner’’.

Le statut ou la qualité de l’adversaire, encore moins les cris des supporters comptent peu. Seule la réalité du terrain est valable, a soutenu Niakhaté Ndiaye, qui n’a encore disputé aucun match depuis le début de la compétition.

Selon lui, l’apport du public soutenant le pays hôte ne les ébranlera pas. ‘’On est venu pour jouer. Donc, on fait fi du public. On fera face aux joueurs de la Côte d’Ivoire et c’est sur la pelouse que cela se passera. Dans les tribunes, il y a d’autres personnes pour s’en charger. Nos supporters aussi seront là pour nous soutenir. On les invite à venir en masse pour nous appuyer. C’est maintenant que leur soutien est le plus important. Après, ce sera la vérité du terrain’’, a rassuré le défenseur de Troyes.

‘’Quand on veut remporter une coupe, a-t-il ajouté, on ne choisit pas ses adversaires. Il faut être prêt à affronter tout le monde. C’est un match décisif, mais on le prépare comme il faut’’.

À en croire Niakhaté Ndiaye, l’équipe a les qualités pour disposer de l’équipe ivoirienne. ‘’On prépare le match contre la Côte d’Ivoire comme on l’a fait pour les autres rencontres. La phase de poules est passée. C’est une autre compétition qui va démarrer. On a un groupe alliant expérience et jeunesse. On sait comment préparer ce match’’.

‘’Le groupe vit bien’’

L’équipe du Sénégal a survolé son groupe en réalisant le carton plein, trois victoires en autant de rencontres. Les joueurs d’Aliou Cissé devront plus que jamais rester solides et prêts à faire face à des adversaires plus hostiles.

Si l’on en croit Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, l’équipe est plus que jamais soudée et solidaire. ‘’Le groupe vit bien. On est ensemble. C’est ce qui fait notre force et nous garde toujours dans la compétition. On reste tous unis, que ce soit les titulaires, les remplaçants et même ceux qui n’ont pas encore joué. Les gens voient 11 joueurs sur le terrain, nous on voit 27. Je n’ai encore joué aucun match, mais je suis dans l’équipe. Je les soutiens. C’est ce qui fait un groupe. C’est l’affaire d’un peuple et non d’un individu’’.

LOUIS GEORGES DIATTA

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